lundi 5 octobre 2009

De retour...

... après une trop longue pause de blogue.

C'est le retour de la discipline de fer : un post par semaine. Plus, si l'occasion se présente. Mais au moins un.

Le vent fait tomber les feuilles des arbres, les journées sont de plus en plus courtes. Pas de doute, ça sent les séries de fin de saison dans le baseball majeur. Pour la 14e fois en 15 ans, les Yankees participent à la grande danse de fin de saison. Reste qu'ils n'ont pas remporté la Série mondiale depuis 2000.

Pour la première fois depuis une mèche, les Bronx Bombers sont équipés pour veiller tard. Lanceurs partants, joueurs de position, releveurs, ils sont solides à toutes les positions.

Mais n'allez pas croire que le fan des Red Sox que je suis ramollit au point d'écrire qu'ils remporteront la Mondiale, comme on dit. Au contraire, la course des Yankees se terminera en série de championnat contre... les Red Sox qui remporteront une troisième série mondiale depuis 2004.

Content d'être de retour même pour un auditoire anonyme!

lundi 15 juin 2009

Les bottines suivent les babines...

Ce matin, en revenant d'une commission dans Rosemont, j'ai croisé le comédien qui personnifie le consommateur type de Nissan, Monsieur Gros Bon Sens lui-même.

Vous savez quoi ? Oui, il conduit une Nissan Versa!

Déjà peu alimenté, ce blogue fait une relâche d'une dizaine de jours, le temps que son auteur aille voir quelques matchs de balle en Californie.

dimanche 7 juin 2009

Moment touchant

Ce matin, je suis allé chercher mes enfants qui avaient dormi chez ma mère.

Comme elle en a l'habitude, mamie a gâté ses petits-enfants : du linge, des bonbons, du chocolat, etc. Ils lui ont donné un calin touchant avant de partir. De l'amour brut qui m'a quasiment mouillé les yeux.

Il n'y a pas à dire, nous avons passé un très beau week-end.

jeudi 4 juin 2009

En dix secondes, PKP a démontré pourquoi nous ne voulons pas de Quebecor comme propriétaire du Canadien


De passage au Saguenay-Lac-Saint-Jean cette semaine, le président et chef de la direction de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, a remis publiquement en question la nomination du nouvel entraîneur-chef du Canadien, Jacques Martin. Il aurait préféré que Bob Gainey attende quelques semaines afin de consulter le futur propriétaire de l'équipe.

En quinze secondes, PKP vient de démontrer pourquoi je ne souhaite pas que Quebecor devienne le prochain propriétaire du Canadien. Bizarrement, c'est le seul aspirant-propriétaire qui s'est prononcé sur la nomination de Jacques Martin. Et de manière assez inélégante, merci.

Suis-je le seul à avoir eu cette impression qu'il parlait comme s'il était déjà propriétaire de l'équipe. En fait, sa conjointe Julie Snyder préparait probablement la première saison de Habs Académie. J'écris à l'imparfait, car le tapis a glissé sous les pieds de PKP et Quebecor.

Si à un certain moment on croyait que la vente du Canadien opposait les conglomérats Bell et Quebecor, le portrait a changé au cours des derniers jours avec l'entrée en scène de la famille Molson, qui souhaite maintenant racheter les parts de George Gillett.

L'entrée des Molson a d'ailleurs incité Serge Savard à se retirer du dossier. Entre les lignes, on peut comprendre que la famille Molson est suivie de près par Bell, actionnaire de CTVglobemedia, elle-même propriétaire de RDS.

Poussons le bouchon un peu plus loin : Quebecor se paierait un joujou de 500 à 600 millions de dollars - pour une vulgaire question d'ajouter des contenus à son cirque de convergence -, alors qu'elle laisse moisir 253 travailleurs du Journal de Montréal sur le trottoir depuis janvier. Un seul mot me vient en tête : A-B-S-U-R-D-E.

jeudi 21 mai 2009

Des Indiens qui jouent au baseball : fallait y penser !

L'histoire a fait le tour de la blogosphère en décembre dernier. Les Pirates de Pittsburgh venaient de signer des contrats avec deux lanceurs d'origine indienne, Rinku Singh et Dinesh Patel.

Les deux jeunes hommes ont remporté une téléréalité, The Million Dollar Arm, dont l'objectif était de recruter des artilleurs indiens. Avec 750 millions d'habitants, ce pays d'abord passionné de cricket doit bien cacher quelques Nolan Ryan, se disait l'organisateur du concours, J.B. Bernstein, un agent de joueurs. Singh et Patel ont devancé les 20 000 participants de ce concours et ont décroché des bourses pour venir parfaire leur apprentissage de la balle en Amérique.

Quelques mois après leur arrivée, dans le Sud de la Californie, les deux comparses ont signé un contrat professionnel avec les Pirates de Pittsburgh, ce qui a fait dire à Bruce Reed, de Slate, que c'était probablement la meilleure nouvelle qui pouvait arriver à cette équipe de la Pennsylvannie.

Selon Reed, les Pirates sont en voie de devenir les plus grands perdants de l'histoire du sport professionnel cette saison. L'an dernier, d'ailleurs, les Pirates ont signé une 16e saison perdante consécutive, un record de médiocrité. On est loin des Roberto Clemente et Willie Stargell...

Les Pirates sont l'équivalent de la General Motors du baseball, écrit Reed.

Si vous avez quelques minutes, allez lire le blogue de Singh et Patel. Un anglais très primaire, mais assez bon pour saisir que nos deux Indiens apprennent rapidement les rudiments de la balle.

N'allez pas croire que l'Inde sera la prochaine République dominicaine du baseball. There's a long way to go, comme disent les Anglais.

mardi 5 mai 2009

Un autre talent à la poubelle

Nous avons eu notre Stéphane Ouellet, un boxeur au talent incroyablement gâché. Le connaisseurs de boxe se rappelleront un de ses derniers combats contre Omar Sheika, en 2001. Pathétique. Entraîné par Deano Clavet, qui était davantage comédien qu'entraîneur, le poète de Jonquière était arrivé dans l'arène sous la musique du film 1492. Probablement le seul moment spectaculaire du combat. En moins de deux rounds, Sheika avait envoyé Ouellet au tapis.

Le football a son Lawrence Phillips. Le beau Lawrence, ancien Alouette et ex-joueur de la NFL est dans de sales draps, rapporte La Presse. Il est maintenant accusé d'avoir agressé une copine en 2005. Il risque 25 ans de prison. Le texte rappelle qu'un membre de l'organisation des Alouettes avait prédit que cette tête folle finirait en prison. Il n'a jamais si bien dit.


Dire que Phillips a été repêché avant Ray Lewis et Marvin Harrison au repêchage de la Ligue nationale de football en 1996. La légende veut que le DG des Ravens, Ozzie Newsome, se soit opposé à la volonté du proprio de l'équipe, Art Modell, qui voulait repêcher Lawrence. Les Ravens se sont rabattus sur Ray Lewis. Quand on dit que le repêchage est une science inexacte...


jeudi 23 avril 2009

Le ménage du printemps

Enfin, la saison de Canadien a pris fin hier soir. L'important n'est pas de gagner, mais de participer, disait le Baron Pierre de Coubertin. Cette vieille maxime s'est appliquée à merveille aux joueurs de Canadien qui, ma foi, n'ont que participé aux séries éliminatoires. À ce compte, ils auraient été aussi bien d'envoyer les quatre victoires par FedEx aux Bruins...

Certes, l'équipe était diminuée par les blessures, mais on a vu que la profondeur dont se vantait Bob Gainey en début de saison était aussi épaisse qu'une vulgaire feuille de papier à imprimer.

Encore une fois, je relance la question du leadership au sein de cette équipe. Quelle est son identité? Franchement, je ne le sais pas.

Carey Price. Le kid a 21 ans et n'est pas le sauveur qu'on croyait avoir trouvé. Comme d'habitude, on va finir par le chasser de Montréal et il reviendra nous hanter dans un autre uniforme d'ici quelques années. Il rejoindra le club sélect des Mike Ribeiro et John LeClair...

Une seule chose est claire : on va pouvoir enfin parler baseball et football, avec le draft de la Ligue nationale de football qui se tient ce week-end.

mercredi 8 avril 2009

Un mariage pas si bizarre...

Un post qui semble irréel pour le moment, mais qui pourrait devenir réel dans les prochaines années. Je vous propose ce voyage "science-fiction" dans la diffusion des matchs du Canadien... euh... mettons pour la saison 2013-2014.

Pierre Houde : "Bienvenue au réseau TVA qui présente, en direct du Centre Vidéotron, le match opposant le Canadien de Montréal aux Red Wings de Detroit. Jacques Demers, à quoi doit-on s'attendre ce soir?"
- On a vu des choses positives dans cette séquence de 12 défaites du Canadien. On perd souvent par un but. Si seulement on pouvait renverser cette tendance, on mettrait fin à cette séquence gênante. J'en ai parlé dans ma chronique du Journal de Montréal ainsi que dans mon intervention ce matin à LCN. Les Internautes peuvent également me suivre sur Canoe.tv, que ce soit sur l'ordinateur à la maison ou sur téléphone portable.
"Merci pour les plogues d'usage, Jacques. Le match débutera sous peu. Passons aux alignements des deux formations, présenté par Jobboom, le numéro un en recrutement professionnel au Québec."

(Nous sommes vers la fin de la première période)

"Restez avec nous pendant l'entracte pour le panel Sur la glace, avec nos journalistes du Journal de Montréal, de LCN et de 24 Heures", dit Pierre Houde alors que Marian Hossa enfile son quatrième but du match. Hossa, 4, Canadien, 0.

(Fin de la troisième période, Canadien est en train de subir une dégelée. C'est maintenant 6-2 pour le Detroit)
"Nous vous invitons à suivre l'après-match Vidéotron avec Jean-Paul Chartrand, qui animera simultanément à TVA, Vox, LCN et Argent. Cette émission est retransmise en direct sur vos téléphones portables. Pour les abonnés Vidéotron, vous avez un accès privilégié au vestiaire de Canadien avant les autres journalistes, surtout les minables de Gesca, dont les patrons n'ont pas été foutus d'acheter le Club de hockey Canadien", s'exclame, sur un ton quasiment orgasmique, Pierre Houde.

Pendant l'émission d'après-match, Jean-Paul Chartrand ne fait pas exception et y va du laïus convergent, de l'évangile selon PKP : "Consultez la dizaine de pages que nos confrères du Journal de Montréal publieront demain matin sur le match de ce soir et les défis qui attendent le Canadien dans les prochains jours. De plus, en exclusivité sur TVA, écoutez l'entrevue qu'accordera demain matin Maxim Lapierre à l'émission Salut Bonjour."

Imaginez, en prime, vous aurez droit aux opinions (nombreuses, c'est un euphémisme, et pas toujours pertinentes) de "notre columnist international", Richard Martineau.

Dring, dring, dring... 6 h 25, le cadran sonne, vous comprenez pourquoi je me suis réveillé tout en sueur.

lundi 23 mars 2009

40 minutes de bonheur

Un peu après avoir dîné, j'ai décidé que je terminerais ma journée de boulot à la maison un peu plus tôt que prévu : à 15 h, j'irais nager. Ça fait plusieurs mois que je veux me remettre à la natation, mais je que remet toujours le projet pour de mauvaises raisons, le manque de temps entre autres.

À 15 h 10, j'entrais dans l'eau de la piscine Marquette. Elle était froide un peu, sur le coup, mais la température était idéale pour nager. Au menu, une cinquantaine de longueurs : un réchauffement de 400 mètres, 400 mètres avec la planche et autant avec le pull buoy. Je ne pensais pas qu'il y aurait autant de nageurs un lundi après-midi, mais après 40 minutes, j'avais atteint les objectifs de mon premier entraînement.

Rien d'extraordinaire. Au bout de huit longueurs (seulement 200 mètres), j'avais déjà plein d'acide lactique dans les bras. Vous savez, cette sensation de traîner des boulets, un piano. C'est un peu ça, l'acide lactique. Quand on recommence à nager, nous ne sommes pas trop résistant à cet acide.

À terme, mon but est de renverser mon bilan calorique, de le rendre négatif. Pour y arriver, deux choses : je devrai être plus actif et je devrai cesser de bouffer des cochonneries le soir avant de me coucher. Gros contrat, mais cette fois, je veux et je vais réussir à me remettre dans une forme potable.

Je sais que je viens de brûler 350-400 calories avec l'entraînement d'aujourd'hui. C'est un bon départ.

mercredi 18 mars 2009

L'odeur du gazon fraîchement coupé

Je fais partie de ces amateurs de sports en voie de disparition au Québec, une place où nous en avons seulement pour Canadien, même en juillet lorsque nous fêtons le Noël du campeur : j'aime le baseball.

Tellement qu'au fil des années j'ai participé à des ligues virtuelles et à des fantasy pool. Pour moi, mars ne rime pas seulement avec le retour du printemps, mais surtout avec l'ouverture des camps d'entraînement des équipes du baseball majeur, en Floride et en Arizona. Ma sève "baseball" est à la hausse.

C'est aussi le moment de l'année où la gang de la Ligue de baseball des Experts se réunit à Thetford Mines pour notre repêchage annuel. Vrai que nous pourrions repêcher par MSN, mais c'est le fun de se retrouver une fois par année entre passionnés de balle, boire quelques verres et parler des prospects qui nous font rêver.

Pas besoin de vous dire que je m'ennuie de voir régulièrement des équipes de baseball des ligues majeures à l'oeuvre. Pour me reprendre, en juin, j'irai avec trois amis en Californie voir les Giants de San Francisco, les Dodgers de Los Angeles, les A's d'Oakland et les Angels d'Anaheim. J'ai bien hâte de voir le grand Vladimir Guerrero s'élancer sur le premier lancer qu'il verra...

vendredi 13 mars 2009

Célébrité et paternité

Ce n'est pas parce que ce sont des athlètes professionnels qu'ils sont toujours intelligents. Prenez le cas de Travis Henry, un ex-porteur de ballon des Broncos de Denver en attente d'un procès pour trafic de drogue. Cette tête brûlée est devenu papa de jumelles récemment, ses 10e et 11e enfants de 10 femmes! Rien de moins.

Henry ne portait pas le condom en croyant tout bonnement que ses nombreuses partenaires prenaient la pillule contraceptive. Un mot qualifie cette histoire : pathétique.

Merci à la gang de 6 Verges et les buts pour le lien.

lundi 9 mars 2009

Leadership

Je viens d'apprendre que l'entraîneur du Canadien, Guy Carbonneau, a été congédié.

Clairement, il avait des problèmes avec ses joueurs. Plusieurs sont passés au-dessus de sa tête pour se plaindre de ses méthodes directement avec Bob Gainey.

J'ai déjà trippé sur le CH. Ce n'est plus le cas. Gagne ou perd, séries ou pré-saison, je m'en contrecrisse.

Ce n'est pas compliqué, je ne suis plus cette équipe depuis qu'elle n'a plus de leader, donc probablement depuis le départ de Saint-Patrick Roy.

Leader + CH = ?

J'ai beau retourner l'équation dans tous les sens, je ne suis pas capable de la solutionner. Ne me dites pas que la réponse est Koivu. Je ne vous crois pas. Même chose pour Kovalev.

Établissons un parallèle avec d'autres sports comme le baseball ou le football. Dans le premier cas, je sais très bien que Derek Jeter est le leader des Yankees. Même chose pour Kevin Youkilis ou David Ortiz avec les Red Sox de Boston.

Au football, prenons une équipe comme les Patriots de la Nouvelle-Angleterre. Tom Brady en est le leader incontesté. En plus d'être bon sur le terrain, le leader est le lien essentiel entre l'ensemble des joueurs et l'entraîneur, peu importe le sport. C'est drôle, mais je ne trouve pas ce lien chez le Canadien.

dimanche 8 mars 2009

Retour dans le passé

J'ai lu avec intérêt un dossier publié dans La Presse ces dernières semaines sur le bullying dans nos écoles.

Ces textes m'ont replongé, malgré moi, dans un passé que j'avais pas mal évacué, surtout ma première année au cégep. Maudit que je me cherchais des amis à mon arrivé au Cégep de Jonquière. Je côtoyais des jeunes qui venaient tous de l'extérieur, déracinés comme moi. De nouveaux groupes se sont formés dans les mois qui ont suivi notre arrivée au pays des Bleuets.

Naïvement ou inconsciemment, j'ai été le rejet de bien du monde à cette époque. Pourquoi ? Je ne le sais pas. Je n'étais pas un nerd proprement dit, mais je me suis pas mal toujours retrouvé dans le premier rang cinquième pour les résultats scolaires.

Ce n'est pas compliqué, je me suis cherché une "appartenance" pendant toute cette première année sans jamais n'en trouver. C'est drôle, d'ailleurs, un de mes meilleurs amis aujourd'hui est mon pote José Pires, que je ne côtoyais pas au cégep.

Il y a eu au moins une agréable conséquence de mon passage au Cégep de Jonquière : c'est là que j'y ai rencontré ma blonde et mère de mes deux enfants. Ça vaut n'importe laquelle gang d'amis.

lundi 23 février 2009

De retour au Saguenay

Je suis de passage au Saguenay-Lac-Saint-Jean pour des reportages qui seront publiés quelque part en mars dans le journal Les Affaires.

Je ne vous cacherai pas que je suis bien content de revenir à l'endroit où j'ai étudié le journalisme. D'ailleurs, ce matin, pour ma première entrevue, je suis passé devant le Cégep de Jonquière. Les anciens se rappelleront du slogan, « Le Cégep différent ». Plein de souvenirs ont défilé dans ma tête, mais le premier a été la rencontre et les débuts de couple avec ma blonde. Sans elle, nos deux enfants ne seraient pas ici aujourd'hui.

Arrivé sur la rue Saint-Dominique, j'ai vu que les bars que nous fréquentions sont toujours ouverts... sous d'autres noms. Seuls l'Envol, le Côté-Cour, le Mikes et le traditionnel Taxi Diamond, réputé pour sa poutine, ont toujours pignon sur rue sur la main de Jonquière.

Autre changement majeur dans la région : l'autoroute la plus nordique au Québec ressemble enfin à une... autoroute! Ça n'a pas toujours été le cas. De 1994 à 1997, la 70 se terminait au boulevard du Royaume. Aujourd'hui, elle a été prolongé de plusieurs kilomètres vers Alma (direction Ouest).

Plusieurs topos intéressants en préparation.

vendredi 20 février 2009

Un classique du hockey

Est-ce le discours que Carbo servira à Canadien avant le match de samedi après-midi contre les Sénateurs d'Ottawa. Parce que, clairement, la galère de Canadien est à la dérive.

Enjoy, comme on dit!

vendredi 13 février 2009

L'économie américaine n'a peut-être pas encore touché le fond du baril

Les chroniques de Paul Krugman dans le New York Times, prix Nobel de l'économie en 2008, valent toujours le détour.

Ce qu'on y lit est d'ailleurs inquiétant pour quiconque s'intéresse à l'économie américaine. Krugman doute que le plan Obama ne soit pas suffisant pour relance l'économie. Un extrait :
  • "For while Mr. Obama got more or less what he asked for, he almost certainly didn’t ask for enough. We’re probably facing the worst slump since the Great Depression. The Congressional Budget Office, not usually given to hyperbole, predicts that over the next three years there will be a $2.9 trillion gap between what the economy could produce and what it will actually produce. And $800 billion, while it sounds like a lot of money, isn’t nearly enough to bridge that chasm."

En bon français, on a peut-être pas encore atteint le fond du baril.

mardi 10 février 2009

Les fiches alimentaires

16 h, hier soir, je passais par l'épicerie de quartier pour acheter quelques produits pour le souper. J'arrive à la caisse et une vieille femme se trouve devant moi dans la file. Un français teinté d'un fort accent italien. La dame demande à la pauvre caissière s'il y a du sucre dans le substitut de café qu'elle achète.

- Non, il n'y a pas de sucre. Il y a de la glucose-fructose, répond l'adolescente.
- Vous êtes sûre que c'est bon, qu'il n'y a pas de sucre?
- Ben, il y a deux grammes de sucre par portion de deux cuillères à thé.
- Je ne le prendrai pas.

Je vous résume l'épisode, car la conversation s'est étendue sur cinq minutes. J'ai été heureux d'apprendre que le glucose n'était pas du sucre. Je n'ai pu m'empêcher de sourire en coin lorsque la caissière a scanné mon yogourt et mes légumes!

jeudi 5 février 2009

Lock-out au Journal de Montréal : le véritable enjeu

Comme bien des internautes, je suis allé voir le site des lock-outés du Journal de Montréal, http://www.ruefrontenac.com/. Comment ai-je trouvé ? Bien. Mille fois mieux que ce que fait Canoe en ce moment avec les textes du JdeM. Mais je crois qu'il y a place à l'amélioration, notamment pour la mise en ligne de topos en temps réel, un peu comme le font Radio-Canada et Cyberpresse. Je donne la chance au coureur. Ça viendra avec le temps. Il ne faut pas se leurrer, ce lock-out sera long et éreintant pour les deux parties.

Pour le moment, les cadres du JdeM tiennent bon, mais permettez-moi de douter de deux points :
  • Ce journal n'est pas mis en page au 4545, rue Frontenac, mais ailleurs au Québec et sûrement en Ontario. De mon expérience personnelle, je vous jure qu'il est difficile de concilier deux beats incompatibles : le pupitre et le reportage. Tu fais un ou l'autre, mais jamais les deux de manière consécutive. De plus, une fine analyse du contenu du journal démontre qu'il n'est pas aussi bien monté qu'à la normale (veuve, césures mal faites, des colonnes qui ne balancent pas). Des gens de pupitre comprendront, mais Monsieur XYZ qui lit le JdeM dans le greasy spoon du coin de la rue, non.
  • Des textes publiés dans le JdeM sont déjà recyclés d'autres publications, parfois sous la signature générique d'Agence QMI. Deux éléments qui amèneront le syndicat à déposer, plus tôt que tard, des plaintes devant la Commission des relations du travail. Reste à étoffer leurs dossiers.

La contribution au Web est le principal enjeu de ce lock-out. Là-dessus, les visions syndicales et patronales divergent. Du côté patronal, on souhaite obtenir un bar ouvert sur la convergence des textes et tout faire circuler à l'intérieur de Canoe, un portail que je déteste notamment pour des raisons d'esthétisme, mais aussi de convivialité. Les salariés veulent d'un site Web du Journal de Montréal où leur contribution sera centrale, un peu comme celle de leurs collègues de Cyberpresse, et non de "posts" qui se retrouveront noyés dans Canoe. Je les comprends.

Pis non, ça ne me tente pas de parler de Martineau. Ça ne donne rien de s'intéresser un tant soit peu à la mouche du coche.

lundi 2 février 2009

Se mêler de ses affaires

Voilà ce que ça donne quand un chroniqueur comme Richard Martineau décide de s'occuper de relations de travail. Ironiquement, il se prétend neutre dans le lock-out qui oppose le Syndicat des travailleurs de l'information du Journal de Montréal au JdeM. C'est un peu la même boulechite qu'il nous sert depuis 20 ans. Il aime toujours s'asseoir entre deux chaises, prendre position d'un bord une semaine donnée et virer capot le mois suivant. Un jour, il ramassera le cul par terre. Croyez-moi, je ne verserai pas une putain de larme. Même de crocrodile.

Une recherche toute simple sur Wikipédia lui aurait évité, une fois de plus, d'écrire des niaiseries.

mardi 27 janvier 2009

Un réseau routier à améliorer

Pour la première fois de ma carrière journalistique, je me suis tapé le trajet Sept-Îles - Baie-Comeau par le seul et unique lien routier entre les deux principales villes de la Côte-Nord : la route 138. Un trajet de 250 kilomètres et de deux heures et demi.

Avant de prendre la route, Denis Picard, un homme de Sept-Îles qui s'est lancé dans la culture bleuetière il y a quelques années, m'a bien averti : "Fais attention en deuxième moitié de trajet, entre Baie-Trinité et Baie-Comeau."

Notre homme avait raison. La portion Sept-Îles - Port-Cartier a été des plus agréables. Même chose pour Port-Cartier jusqu'à Baie-Trinité. Mais on ne peut pas dire la même chose du tronçon Baie-Trinité - Baie-Comeau. Primo, la route est cahoteuse. Secundo, la chaussée est sinueuse, les courbes se succèdent à un rythme fou. Enfin, il n'y a aucune voie de dépassement (troisième voie) sur une centaine de kilomètres.

Pire encore, il s'agit du seul lien routier sur la Côte. On a entendu les Saguenéens parler de la route du Parc des Laurentides à quatre voies pendant des années. Il est peut-être temps de prêter une oreille attentive aux revendications des Nord-Côtiers visant à améliorer leur réseau autoroutier qui n'a jamais été complété. Saviez-vous qu'il manque encore 400 kilomètres pour compléter la route 138 entre Natashquan et Blanc-Sablon.

Clairement, il y aura un texte dans Les Affaires sur cet enjeu régional.

Stay tuned !

lundi 26 janvier 2009

Une première erreur

Les cadres du Journal de Montréal ont tenté, tant bien que mal, de couvrir adéquatement le match des Étoiles de la Ligue nationale de hockey en fin de semaine. Mais ils en ont échappé une dans l'édition du Journal de Montréal de ce matin. Saviez-vous que Bob Gainey avait échangé Sheldon Souray entre les saisons 2006-2007 et 2007-2008 ?

Je ne connais pas grand chose de Canadien, mais je me rappelle que l'ex-numéro 44 du CH a signé un contrat à titre de joueur autonome avec les Oilers d'Edmonton à l'été 2007.

Pendant ce temps là, des journalistes compétents comme Pierre Durocher et Marc De Foy sont sur le trottoir. Pire encore, je crains un long lock-out.

jeudi 22 janvier 2009

Toyota coiffe GM au chapitre des ventes mondiales

Pour la première fois depuis les années 1930, General Motors ne peut plus prétendre au titre de plus grand manufacturier automobile. Toyota trône désormais au sommet des ventes mondiales. Selon le New York Times, la société de Detroit a vendu 8,35 millions de véhicules en 2008 contre 8,97 millions pour Toyota.

Cette nouvelle n'est que le point d'exclamation d'une annus horribilis pour le manufacturier américain. L'avenir est pour le moins nuageux...

En complément, cette vidéo repiquée dans You Tube nous rappelle l'époque pas si lointaine où GM inondait nos routes de citrons les plus amers.

Martineau atteint des sommets dans l'art d'écrire n'importe quoi

Je le lisais de moins en moins à la fin de son passage au journal Voir. Il était déjà très présent dans l'univers médiatique. Mais, à la limite, c'était encore supportable. On ne peut pas en dire autant depuis qu'il a joint les rangs de l'Empire. Ce n'est pas compliqué, il est partout, dans le JdeM, à LCN et aux Francs-Tireurs. Impossible de le rater. Il a une opinion sur tout, tout, tout.

Mais je vous avoue qu'avec sa chronique de ce matin, Richard Martineau atteint un sommet dans l'art d'écrire des inepties. Oui, il ressort la grande théorie des complots qui veut que tous les chroniqueurs de journaux - particulièrement La Presse, dont il cite une chroniqueuse sans la nommer, soient de gauche. Ça donne la perle suivante :
  • "Et étant donné que la majorité des journalistes et des chroniqueurs sont de gauche, les représentants de la gauche jouissent d'un plus grand capital de sympathie que leurs vis-à-vis de la droite."

Il n'a probablement pas lu La Presse et son journal d'un bout à l'autre depuis des lunes. À ce que je sache, Benoît Aubin n'a rien d'un chantre du progressisme, Nathalie Elgrably, de l'Institut économique de Montréal, non plus.

Il peut se défendre en affirmant qu'Alain Dubuc a été trotskyste... dans les années 1970.

C'est sans parler de l'éditorialiste en chef de La Presse, André Pratte, qui s'acquitte assez bien de sa tâche de défendre les intérêts de son éditeur, Power Corp.

Martineau a ressorti sa vieille marotte sous prétexte que les gens n'étaient pas assez critique des démocrates et trop sévères envers les républicains aux États-Unis. Comme d'habitude, il part d'exemples intéressants pour généraliser son point de vue. Le genre d'approche que j'avais lorsque j'écrivais des textes d'opinion en cinquième secondaire.

Pire encore, c'est rapporté un peu partout dans les revues de presse. S'il est sur le coin de la table et que je n'ai pas à payer pour me le procurer, je vais lire le Journal de Montréal. Il n'est pas question que je paie pour ça, surtout avec le lock-out qui s'en vient...

Du meilleur au pire en six mois

Je serai sur la Côte-Nord, la semaine prochaine, pour une série de reportages sur cette région.

En préparation pour ces reportages, j'entre en contact avec le pdg de Métal-7, Christian Michaud, une PME de Sept-Îles spécialiste des revêtements métalliques et de céramiques contre l'abrasion, pour prendre le pouls des affaires.

J'avais visité cette entreprise à la fin de l'été dernier et, à ce moment, les perspectives de développement étaient des plus intéressantes, notamment du côté du Moyen-Orient. Or, en moins de six mois, la PME est passée du stade où elle se demandait comment elle allait livrer toutes ses commandes à un carnet dont il reste des trous à combler.

"Pire encore, certains de nos clients qui opèrent plusieurs machines, nous ont fait savoir qu'au lieu de se procurer des pièces en 2009, ils dépouilleront leurs machines inactives pour équiper celles qui fonctionnent. Bref, un genre de cannibalisme d'entreprise. Pourtant, les machines continuent de s'user même lorsqu'elles sont hors de fonction. La corrosion s'accélère dans ce cas", dit M. Michaud.

Au total, j'effectue 16 entrevues en quatre jours, le tout réparti équitablement entre Baie-Comeau et Sept-Îles. J'ai l'horaire d'un médecin, sans l'être toutefois. Une bonne chose pour la médecine, d'ailleurs.

Stay tuned, comme on dit.

lundi 19 janvier 2009

Oiseaux de malheur

Les ornithorynque ont été servis à souhait pendant ce week-end de finales d'association dans la toute puissante NFL. Aigles, Corbeaux et Cardinaux faisaient partie de la danse, mais ce sont encore nos bons vieux cols bleus, les Steelers, qui ont retenu l'attention. Oui, nous aurons droit à un surprenant Super Bowl Steelers-Cardinals.

En levée de rideau, les Cards recevaient les Eagles de Philadelphie. La plupart des experts croyaient que les Eagles allaient en avoir une facile et que nous aurions un Super Bowl mettant en vedette deux équipes de la Pennsylvannie. Ce n'est pas exactement ce qui s'est produit. Rapidement, les Cards ont pris les devants 24-6 en 1re demie. Les Eagles ont dû jouer du foot de rattrapage en deuxième demie. La bande de Donovan McNabb a fini par reprendre les devants 25-24 au quatrième quart, mais l'attaque des Cards a été magistrale sur la séquence décisive. Kurt Warner qui, rappelons-le, emballait des épiceries avant de gagner le Super Bowl avec les Rams de Saint-Louis en 1999, a rejoint Tim Hightower sur une passe piège (screen) pour le touché de la victoire. Score final : 32-25 Cards.

Les Cards participeront à leur premier Super Bowl, eux qui ont remporté le championnat de l'ancienne ligue nationale de football en 1949.

Dans l'autre match, les Ravens ont réussi à s'accrocher pendant 55 minutes avant que deux revirements les coule. C'était 16-14 en faveur des Steelers quand le demi de sûreté Troy Polomalu a retourné une interception du quart recrue Joe Flacco pour un touché. Quelques minutes plus tard, la défensive des Steelers scellait la victoire de Pittsburgh en recouvrant un échappé du demi à l'attaque Willis McGahee.

Ce sera un choc entre la meilleure défensive du football et une attaque prolifique. Pour reprendre un vieux cliché sportif, offense sells tickets, defense wins championships.

Vous savez quoi, les Steelers deviendront la 1re équipe de l'histoire de la NFL à remporter six championnats le 1er février. Reste maintenant à savoir si nous aurons un match digne de ce nom. Permettez-moi d'en douter.

jeudi 15 janvier 2009

Service à la clientèle efficace (bis)

Je vous avais promis un suivi sur mon iPod ce matin. Chose dite, chose faite. Après quelques technicalités administratives, j'ai quitté la boutique Apple ce matin avec un tout nouveau iPod classique de 80 GB.

Le service à la clientèle de Apple est efficace. Tenez-vous le pour dit!

mercredi 14 janvier 2009

Du service à la clientèle efficace

Vendredi soir dernier, notre iPod - il est en garde partagée avec ma blonde, cessait de fonctionner. Catastrophe, car nous nous en servons tout le temps. Dès le week-end, je vais sur le site Web de support d'Apple question de voir de quoi il en retourne. Je tente toutes les opérations recommandées pour le ramener à la vie. Rien n'y fait.

J'entre donc le numéro de série dudit objet afin de m'assurer qu'il est toujours garanti. C'est le cas. Notre iPod est couvert jusqu'en avril 2009. Ce midi j'ai appelé le service à la clientèle d'Apple Canada. En moins de 20 minutes j'ai obtenu un rendez-vous au magasin Apple du centre-ville de Montréal, in French please.

Deux choses : soit qu'ils remplacent ce iPod classique ou bien ils réussissent à le ramener à la vie, ce dont je doute.

Je chiâle souvent à propos des services à la clientèle merdiques de moult entreprises. Dans le cas d'Apple, j'ai été impressionné. Contrairement à ce qu'on vous fait subir chez Bell - désolé, mais je ne suis plus client, on ne vous fait pas passer par deux ou trois préposés. Vous savez, cette désagréable sensation de se passer la puck "du service à la clientèle".

J'en saurai plus demain sur le futur de mon iPod ou mon futur iPod. Stay tuned.

mardi 13 janvier 2009

Du bon boulot de Radio-Canada

Cette crise du Bye bye ne finit plus de finir. Alors que je croyais que Radio-Canada avait tourné la page, voilà que je viens de voir une autopromotion de l'émission "24 heures en 60 minutes" qui annonce en grande exclusivité une (AUTRE) entrevue avec Nathalie Simard jeudi soir. On n'avait pas assez de Quebecor qui remuait le caca, que Radio-Canada décide de plonger dans la bouette. C'était mon commentaire éditorial...

Trêve de niaiserie, à l'autre extrémité du spectre, la société d'État fait de l'excellent journalisme. Cette semaine, les auditeurs de la radio de Radio-Canada peuvent écouter d'excellents reportages du journaliste Michel Labrecque sur les défis du syndicalisme. Un boulot complet avec des exemples québécois, américain et un peu partout dans le monde.

Pas de doute, si les internautes effectuaient autant d'effort à écouter ces topos qu'à critiquer le Beu-Bye, notre société ne s'en porterait que mieux. Avouez que c'est mieux que lire la merde de Richard Martineau...

Le temps file pour Andre Dawson


L'ex-voltigeur des Expos de Montréal, Andre Dawson, devra patienter une année de plus avant d'être intronisé au Temple de la renommée : il n'a pas obtenu les suffrages nécessaires (75 % d'appuis) afin d'obtenir son billet pour Cooperstown, plus tôt cette semaine.

La cuvée 2009 du Temple de la renommée était plutôt mince. Seuls Jim Rice, un ancien des Red Sox, et Rickey Henderson, le plus grand voleur de buts de tous les temps, ont été élus.

The Hawk, c'était son surnom de joueur, a confié à Serge Touchette, du Journal de Montréal, qu'il aimerait bien être élu en même temps que son ancien coéquipier, Tim Raines.

De plus, Dawson a expliqué que certains chroniqueurs, dont Peter Gammons, d'ESPN, s'opposent à sa candidature en raison de son trop faible taux de présence sur les sentiers en carrière. Effectivement, Dawson a eu un taux de présence aux alentours de ,330 alors qu'un producteur de points efficace a souvent un taux de plus de ,380.

Qui sait, la chance sourira-t-elle à Dawson l'an prochain. Exception faite de Gary Carter, aucun ancien joueur des Expos a été intronisé au Temple de la renommée du baseball.

Enfin, à l'instar du Temple de la renommée de la NFL, n'entre pas qui veut à celui du baseball. Un taux d'appui de 75 % est nécessaire pour obtenir son laissez-passer pour Cooperstown, une magnifique village situé dans l'État de New York.

Ce n'est pas comme le temple de la renommée de la Ligue nationale de hockey où tous les chaudrons qui inscrivent plus de 200 buts en carrière sont intronisés...

mercredi 7 janvier 2009

Si la Maison Blanche vous intéresse...

... Fred Milani, un irano-américain, a mis en vente pour près de 10 millions de dollars américains cette résidence, une réplique de la Maison Blanche. Pour les intéressés, la somptueuse résidence est située à Atlanta.

Décidément, les temps sont durs au sud de la frontière!

La bête...

J'ai décidé de ne pas me rendre au bureau aujourd'hui, de régler les affaires de boulot à distance, because la tempête de neige.

C'est fou comment ces tempêtes rendent hystériques les patrons des chaînes d'information comme RDI ou LCN. La bête, la bête, faut nourrir **!!!** de Bête. Aux quinzes minutes, on a droit au tour d'horizon de comment déferle la tempête sur les régions du Québec. Direct avec les journalistes - généralement les pieds dans la neige -, entrevue avec le fonctionnaire de Transport Québec qui répète, à quelques mots près, la conversation du journaliste avec le chef d'antenne et, surtout, le bon vieux bulletin météo.

Avant les Fêtes, on a eu une belle illustration des limites de la répétition et, surtout, des limites à aller en ondes avec des parcelles d'information et des maudites rumeurs : les alertes à la bombe (ou tireur fou) à l'UQAM. Un réseau que je préfère ne pas nommer (il y en a deux, faites vos déductions), faisait tout pour faire peur au monde en rappelant que l'UQAM était reliée au métro et que le ou les tireurs fous auraient pu fuir par là. De plus, depuis quelques années, les réseaux multiplient les entrevues avec des spécialistes en gestion de crise, en intervention tactique, etc. Tout pour remplir les ondes...

Je ne suis pas seul à me questionner, mais bon : avec la croissance de la diffusion de l'information en temps réel (TV, Web, radio), sommes-nous réellement mieux informés ou se contente-t-on de nous répéter les mêmes cochonneries aux quinzes minutes ?

Ce réflexe du moulin à viande chez nos gestionnaires de médias ne changera pas tant que les consommateurs d'information ne modifieront pas leurs habitudes. C'est un peu cynique, mais tant que les sondages seront excellents, les patrons de grands médias se diront "why fix it if it ain't broken".

Bonne année 2009 quand même !