mercredi 31 décembre 2008

Mon imitation de l'année...

Marc Labrèche est généralement tordant dans ses imitations. Cette fois il met la barre un peu plus haut avec ce pastiche de l'émission Curieux Bégin. Comptez les consommations que Christian "Labrèche" Bégin prend pendant le tournage. C'est ahurissant.

Bonne année!

La réplique de Stéphane Dion. Re-ouch!

C'était quelque part entre la conspiration et le suicide politique. Reste que ça donne de la viande pour les revues de 2008 que nous verrons ce soir. Enjoy !

mardi 30 décembre 2008

Dix prédictions farfelues pour 2009

Je déteste le jeu des prédictions sérieuses. D'ailleurs, certains blogueurs, dont Pierre Duhamel, de L'actualité, font preuve d'humilité en passant en revue leurs prédictions 2008. Certaines très justes, mais d'autres complètement dans le champ.

Je préfère, et de loin, des prédictions plus farfelues. Je passerai pour un génie si une seule d'entre elles se réalise.
  • Après avoir dépensé 440 millions de dollars US en quelques semaines avant la période des Fêtes 2008, les Yankees n'ont pas encore été foutus de remporter une série mondiale, et ce, malgré la plus grosse masse salariale de tout le baseball majeur. On ne le répétera jamais assez souvent : cette équipe ne gagnera jamais rien avec A-Rod. Probablement la moins farfelue de toutes mes prédictions.
  • Contre toute attente, la proposition de gouvernement de coalition tient le coup avec l'arrivée de Michael Ignatieff à la tête des libéraux fédéraux. Seul problème : Harper décide de dissoudre la chambre et de retourner en élections. Pour quoi ? Pour obtenir le même genre de mandat qu'en novembre.
  • Remstar investit 4 000 $ pour se débarrasser des tristes décors en carton qui affligent ses émissions. La rumeur veut que ce soit le groupe Intersan qui ait reçu le mandat d'enfouir à jamais ces décors dignes de Garden Party.
  • Le pétrole continue de jouer au yoyo. Même si l'économie mondiale ressemble à un vulgaire boxeur au plancher, les spéculateurs continuent de s'amuser avec leur nouveau joujou : la spéculation sur le baril de brut. En milieu d'année, il dépasse les 125 $. À 1,50 $ du litre d'essence, je préfère marcher et pédaler que de remplir les poches des pétrolières. Go to Hell, bastards!
  • Pour la deuxième fois depuis 1947, les Cards de l'Arizona remporteront un match éliminatoire. Je vous garantis que cette prédiction ne se réalisera pas.
  • Les Lions de Detroit remportent... une partie présaison contre l'alignement B des Rams de St-Louis. Un défilé est organisé dans les rues de la capitale de l'automobile. Le nouveau président de l'équipe, George W. Bush, promet de relancer les Lions de la même manière qu'il a aidé l'économie de 2000 à 2008. Pas de doute, ça promet.
  • La Caisse de dépôt et placement du Québec présente ses résultats catastrophiques de 2008, une perte de plusieurs milliards de dollars. On comprend maintenant pourquoi Jean Charest a tenté de faire du damage control pendant la campagne électorale et pourquoi Henri-Paul Rousseau a quitté son poste à la faveur d'un pont d'or de Power Corporation en mai 2008.
  • À sa première intervention à l'Assemblée nationale, Amir Khadir lance un soulier en direction d'une photo de Jean Charest.
  • Mario Dumont dit finalement oui à la séduction des conservateurs de Stephen Harper et devient candidat dans la circonscription de Rivière-du-Loup.
  • Il n'y aura ni grève ni lock-out au Journal de Montréal. Le 2 janvier, Pierre Karl Péladeau a eu une longue conversation avec son père et est ramené à la raison. Par contre, vous pourrez continuer de lire les chroniques laxifiantes de Nathaly Elgrably en 2009. Nous ne pouvons avoir le beurre et l'argent du beurre...

mercredi 24 décembre 2008

Un joyeux drille, ce Jean Dion

Il n'y a que Jean Dion qui peut décortiquer les moindres détails du merveilleux monde du sport. Tenez, l'autre jour, il nous a rappelé que la médiocrité des Cardinals de l'Arizona remontait à 1925! On le savait un peu, mais l'histoire était savoureuse.

Dans Le Devoir de ce matin, il récidive, mais cette fois avec un conte de Noël. Le dénouement de ce conte a de quoi faire sourire. Je ne vous en dit pas plus, allez y jeter un coup d'oeil!

Joyeux Noël et bonne année 2009!

Je vous reviens la semaine prochaine avec mes 10 prédictions les plus fantaisistes pour l'année qui s'en vient.

vendredi 19 décembre 2008

Ma rétrospective 2008

C'est la période de l'année où, pour des raisons de remplissage, les médias nous inondent de leurs bilans 2008 (actualité, économie, arts, etc.) J'y vais du mien, en 10 points. Pas plus que deux lignes chacun. Promis.
  • Personne ne voulait croire en début d'année que la crise financière contaminerait l'économie du monde entier. C'est fait et ça fera mal.
  • Qui aurait cru à un baril de pétrole sous les 40 $ US après le sommet de 147 $ en juillet dernier. Allez, ne mentez pas !
  • Stéphane Dion a été un bon ministre de l'Environnement. Un bon soldat, mais manifestement un mauvais général.
  • Son enregistrement à la nation a cloué son cercueil à titre de chef du PLC. Pathétique.
  • Jean Charest a eu ce qu'il voulait : un gouvernement minoritaire. Reste maintenant à savoir s'il redeviendra le Charest 1.0 (2003-2007).
  • Les Patriots de la Nouvelle-Angleterre m'ont fait sacrer trop souvent cette saison : en perdant le Super Bowl XLII en février contre les surprenants Giants de New York et quand Tom Brady s'est blessé en septembre contre les Chiefs de Kansas City.
  • Trop peu de chanteurs ou de groupes, si ce n'est que Radiohead, ont adapté leur modèle à la croissance exponentielle du transfert de fichiers postes à postes.
  • Quebecor, tel un mécréant des relations de travail, continue de privilégier le lock-out comme méthode de négociation. Après les journalistes du Journal de Québec, c'est au tour de ceux du JdeM de goûter à la médecine de PKP.
  • La dernière année a été celle des criminels en cravates. Après la condamnation de Vincent Lacroix au début janvier, 2008 se termine avec la fraude farfelue de Bernard Madoff, qui a escroqué des milliers de clients au moyen d'une vulgaire vente pyramide.
  • Les néolibéraux de Wall Street se sont familiarisés avec un mot : bailout. Mais surtout, ils veulent socialiser les déficits.

Pour mes prédictions palpitantes, je promets un post pour la semaine prochaine, le temps de digérer la tourtière et la dinde !

mercredi 10 décembre 2008

Comment perdre un client...

Hier soir, à ma sortie du bureau, j'ai été surpris par l'ampleur des chutes de neige. Au début de la journée, on annonçait cinq centimètres. Au total, nous aurons reçu de 20 à 25 centimètres. N'écoutant que mon courage, j'ai pris ma pelle après un court souper, question de bien déblayer la cour arrière ainsi que l'espace où je stationne mon véhicule.

Je déneige en bonne partie mon véhicule et je me dis que je terminerai le travail ce matin. Ce que je fais. Debout à 6 h 15, je sors aux alentours de 7 h 45 pour déglacer le véhicule armé de mon foutu balai à neige Oskar. C'est là que les problèmes commencent.

Faut que je vous raconte l'histoire de ce putain de balai, que j'ai fièrement acheté en octobre dans une grande surface. Dès sa première chute de neige, en novembre, le mécanisme qui permet au balai de se déployer s'est brisé. Le plastique cheap, sûrement made in China, a cédé. Je n'étais pas très content, mais je pouvais comprendre que ce balai n'aimait pas la neige mouillée.

La partie grattoir du balai a lâché ce matin. Pourtant, je ne lui ai pas demandé de gratter le verglas de janvier 1998. Non, c'était moins de 10 millimètres de verglas. À ma deuxième fenêtre, le grattoir s'est complètement déglingué. Crisse.

Le pire, c'est que je prévoyais lui épargner le pare-brise avant du véhicule, car j'avais placé un carton hier soir afin de séparer le verglas de la vitre.

À la suite de cet épisode, j'ai décidé de ne plus jamais me procurer de balai à neige Oskar et de contacter leur service à la clientèle afin de lui faire connaître mon mécontentement.

Une chose est sûre, cet épisode me coûtera un nouveau balai à neige. Pour être sûr qu'il dure tout l'hiver, j'en achèterai deux. Et ce ne seront pas des balais Oskar. À ce compte, j'aime mieux acheter des "faque faque"...

lundi 8 décembre 2008

Des élections surprenantes

Mes prédictions électorales étaient dans le champ ce soir. Avant la fermeture des bureaux de scrutin, je croyais que les libéraux feraient élire près de 75 députés, le Parti québécois, 45 sièges, quatre à l'ADQ et un seul de Québec Solidaire.

Au final, ce sera : 66 PLQ, 51 PQ, 7 ADQ et 1 QS.

Au suffrage universel, le PLQ fait en deça des attentes avec 42 % des voix exprimées. Les derniers sondages CROP (La Presse) accordaient 45 % aux libéraux. Le PQ obtient 35 % et l'ADQ à 17 %.

La grande perdante de notre soirée : la démocratie. Avec quelques bureaux à comptabiliser, le taux de participation est seulement de 56 %.

Aux élections générales de 2007, cette proportion était de 71 %, la plus faible des dernières années. Manifestement, les électeurs ne voulaient pas de cette élection et plusieurs ont décidé de s'abstenir.

lundi 1 décembre 2008

L'auto électrique, est-ce pour demain ?

L'équipe de Prenez garde aux chiens n'est pas certaine...

Du plaisir, comme dans le bon vieux temps

J'ai renoué avec un plaisir d'adolescence, ce week-end, au chalet familial. Une gang d'amis, des bâtons de hockey, deux filets, des équipements de gardien de but et un match amical sur un chemin recouvert de neige.

Pour l'occasion, j'avais revêtu mon équipement de gardien de but. Je garde déjà les buts deux fois par semaine, mais il n'y a rien comme "goaler" à l'extérieur sur une surface enneigée. Primo, c'est plus facile de garder les buts à l'aide du style papillon. Secundo, tu peux faire de belles glissades impensables dans un gymnase.

Mon ami José gardait les buts de l'autre bord. On a divisé les équipes à l'aide des bâtons, au milieu de la surface de jeu.

En 90 minutes de jeu, tout le monde a connu son moment de gloire devant les gardiens de but. Les gardiens, eux, ont fait de beaux arrêts et accordé des buts qu'ils auraient aimé revoir.

En fait, c'est la tombée du jour qui a décrété la fin de la partie. Sincèrement, dans les 10 dernières minutes de jeu, je ne voyais plus la balle. Elle me frappait.

Les buts resteront au chalet tout l'hiver. Lorsque la température le permettra et que la glace sera assez épaisse sur la rivière, on ira jouer en patins sur celle-ci, ou encore en bottine comme dans le bon vieux temps.

Une sueur de satisfaction me coulait sur le visage pendant le match et lors du retour à pied au chalet. La douche qui a suivi a été bénéfique pour tous et la bière, délicieuse.

C'est sûrement mon moment le plus marquant de cette belle fin de semaine.

Le temps d'un match, nous avons ressuscité les joueurs du CH des années 1980, les Mats Naslund, Bobby Smith et compagnie. Les héros de notre jeunesse.