vendredi 31 octobre 2008

Un gros merci à TomTom

J'étais un peu sceptique quand ma mère m'a proposé de prendre son GPS pour mes reportages au Nouveau-Brunswick. Trop compliqué à utiliser, risque de me perdre, etc. Je préférais les bonnes vieilles cartes routières. Mais, tout de même, j'ai accepté son offre et j'ai amené TomTom dans mes bagages.

À ma première utilisation, pour me rendre de l'aéroport de Fredericton jusqu'à l'hôtel où je séjournais, le fameux TomTom m'a un peu fait sacrer. Au lieu de me suggérer le chemin qu'on me recommandait à l'aéroport, il m'a fait prendre un long détour qui m'a valu une visite en règle de l'ensemble de Fredericton.

Mais pour le reste du voyage, ce GPS a été d'une agréable compagnie. Seul bogue : à certains endroits, il n'avait pas encore cartographié les réaménagements de certains échangeurs. Résultat : près de Miramichi, mon auto a été projetée dans le vide « virtuel » pendant un kilomètre, de quoi me donner la frousse.

Pour mon prochain voyage à l'extérieur, n'ayez crainte, j'appelle ma mère et je lui demande à nouveau TomTom, mon nouveau compagnon de voyage.

= = =

Un petit mot sur le système Sync, de Microsoft, qu'on retrouve dans plusieurs modèles Ford 2008, dont la Ford Focus que je louais cette semaine. Très intéressant, mais bogue majeur dans mon cas : il était formaté en espagnol et je n'ai pas été capable de changer la langue d'utilisation pour le français ou l'anglais...

jeudi 30 octobre 2008

Nouveau-Brunswick : quelques observations et autres cossins de voyage

Jeudi après-midi, je viens de terminer ma dernière entrevue à Fredericton en préparation pour un dossier que nous publierons dans quelques semaines dans le journal Les Affaires. En vrac, voici quelques observations :
  • Le Nouveau-Brunswick est le paradis des Tim Horton's. C'est pas compliqué, on en trouve à tous les coins de rue ou presque. De plus, ils sont tous dotés d'un service à l'auto. C'est le rush de 7 à 8 h le matin ainsi que de 3 à 4 h l'après-midi.
  • Vous avez encore en tête l'image du Nouveau-Brunswick, province qui quémande des fonds fédéraux pour boucler ses budgets ? Si oui, votre perception risque de changer dans les prochaines années. Plusieurs projets énergétiques (construction d'une raffinerie de 300 000 barils par jour de la société Irving, développement éolien et construction d'une centrale nucléaire, etc.) sont à l'ordre du jour. L'an dernier, la province a enregistré des investissements privés de six milliards de dollars.
  • À l'instar du gouvernement du Québec, celui du Nouveau-Brunswick investit massivement dans la réfection et l'amélioration de son réseau autoroutier. Ça paraît. 
  • Pas besoin de fouiller bien loin, du sang acadien coule dans les veines de plusieurs québécois. En fait, selon les spécialistes, près de 1,5 million de Québécois descendent de la déportation acadienne de 1755. Pas étonnant que les organisateurs du Congrès mondial acadien attendent plusieurs visiteurs en août prochain sur la péninsule acadienne.

dimanche 26 octobre 2008

Live from New-Brunswick

Un peu moins de pupitre, un peu plus de reportage dans les dernières semaines. Je suis sur la route, cette semaine, pour une série de textes qu'on publiera sous peu dans le journal Les Affaires.

La préparation des reportages (recherche et appels téléphoniques) m'a permis de comprendre que la seule province bilingue au Canada a encore du chemin à faire pour être totalement bilingue.

Certes, la réceptionniste vous répond dans les deux langues dans les ministères. Par contre, dès qu'on grimpe les échelons, le bilinguisme est loin d'être mur à mur.

Au menu cette semaine, des reportages à Fredericton, à Saint-Jean et sur la péninsule acadienne.

Stay tuned, comme on dit.




Les élections, quossa donne ?

J'avais promis de commenter les élections fédérales le 14 octobre au soir. Promesse brisée, car je jouais au hockey ce soir là, une activité physiquement plus éprouvante qu'écouter la soirée électorale à Radio-Canada.

Le perdant de la soirée
Stéphane Dion. Les sondages des derniers jours avant les élections laissaient présager une remontée libérale. Or, il n'en était rien. Le vote libéral, surtout en Ontario, s'est effondré. Dion a été un ministre de l'Environnement potable, mais il n'avait pas les capacités pour devenir un général.

Quatre trente sous pour une piasse
Le Bloc. On aurait pu réutiliser la carte des résultats de 2006 pour le Québec. Rien n'a changé, ou si peu (les libéraux ont repris quelques circonscriptions à Montréal). En fait, le Bloc a contrecarré la majorité espérée des conservateurs. Avec une récolte de 20 à 25 circonscriptions, ils auraient obtenu la majorité qu'ils souhaitaient.

Des gains, mais...
Le NPD. La parti de Jack Layton a profité partiellement de l'effondrement libéral en Ontario. Par contre, leurs efforts ont été vains en Colombie-Britannique. Surtout, l'appui global du NPD n'a pas augmenté d'un iota. Il a même légèrement diminué. Bref, le NPD n'est pas encore l'option de rechange au PLC.

Tout ça pour un gouvernement conservateur minoritaire. Avec la course au leadership au PLC, on a au moins la paix jusqu'à l'automne prochain.

lundi 13 octobre 2008

Stephen le visionnaire

Les membres de Prenez garde aux chiens, avec justesse, le manque d'empathie du premier ministre Stephen Harper, celui qui sera tout de même reporté au pouvoir demain soir à la même heure.



À la veille des élections fédérales, le modèle mathématique développé par HKDP prédit un autre gouvernement conservateur minoritaire.

Trente-sept jours plus tard, je me pose la question suivante : tout ça pour ça ? Tous ces débats pour ne rien changer, ou si peu.

Certes, la campagne a permis au NPD de s'illustrer, mais la récolte sera mince demain soir au Québec. Le Bloc risque de reprendre certaines circonscriptions au Parti conservateur dans la région de Québec. Comme à l'habitude, les libéraux vont rafler les circonscriptions monolithiques du West Island. Ils y présenteraient un chien peinturé en rouge qu'il serait élu.

Même si je crois que peu de choses changeront, je me prévaudrai de mon droit de vote demain matin, à l'ouverture des bureaux de scrutin.

Après avoir hésité un bout, j'ai choisi mon parti la semaine dernière. Réponse, demain soir, après ma traditionnelle partie de hockey cosom.