Un peu après avoir dîné, j'ai décidé que je terminerais ma journée de boulot à la maison un peu plus tôt que prévu : à 15 h, j'irais nager. Ça fait plusieurs mois que je veux me remettre à la natation, mais je que remet toujours le projet pour de mauvaises raisons, le manque de temps entre autres.
À 15 h 10, j'entrais dans l'eau de la piscine Marquette. Elle était froide un peu, sur le coup, mais la température était idéale pour nager. Au menu, une cinquantaine de longueurs : un réchauffement de 400 mètres, 400 mètres avec la planche et autant avec le pull buoy. Je ne pensais pas qu'il y aurait autant de nageurs un lundi après-midi, mais après 40 minutes, j'avais atteint les objectifs de mon premier entraînement.
Rien d'extraordinaire. Au bout de huit longueurs (seulement 200 mètres), j'avais déjà plein d'acide lactique dans les bras. Vous savez, cette sensation de traîner des boulets, un piano. C'est un peu ça, l'acide lactique. Quand on recommence à nager, nous ne sommes pas trop résistant à cet acide.
À terme, mon but est de renverser mon bilan calorique, de le rendre négatif. Pour y arriver, deux choses : je devrai être plus actif et je devrai cesser de bouffer des cochonneries le soir avant de me coucher. Gros contrat, mais cette fois, je veux et je vais réussir à me remettre dans une forme potable.
Je sais que je viens de brûler 350-400 calories avec l'entraînement d'aujourd'hui. C'est un bon départ.
L'amour
Il y a 14 ans