La nouvelle est un peu passée inaperçue au cours des dernières semaines, noyée dans la couverture électorale. Reste que l'arrondissement Rosemont-La-Petite-Patrie et la Ville de Montréal souhaitent développer le secteur Bellechasse, situé entre la rue du même nom, la rue Saint-Denis, à l'est, le viaduc Van Horne au sud, et le boulevard Saint-Laurent à l'ouest.
Pour expliquer son projet, l'arrondissement a mis en ligne ce site pour la consultation sur la plan particulier d'urbanisme qui aura lieu cet automne. La Ville de Montréal et la STM possèdent environ 60 % du site de 11,5 hectares. L'autre 40 % appartient à des propriétaires privés.
Voilà une belle occasion de poursuivre le développement résidentiel entrepris sur le site des anciens ateliers municipaux, à l'angle des rues Saint-Denis et Rosemont.
Surtout, j'espère que nos élus cesseront de se mettre la tête dans la sable lorsque les journalistes les interpellent sur l'exode des jeunes ménages vers la banlieue. Pas plus tard que vendredi, ma fille a perdu une amie dans sa classe de maternelle de l'école La Mennais. Raison : la petite fille et ses parents déménageaient leurs pénates à Laval, incapables de trouver une propriété à prix décent dans le secteur. Si je devais racheter une propriété dans l'ouest de l'arrondissement aujourd'hui, j'en serais incapable financièrement parlant.
Or, il y a trop de ces jeunes familles qui quittent l'île pour la banlieue, qu'elle soit de couronne nord ou sud.
Avec le projet Bellechasse, l'arrondissement a tous les atouts pour proposer une bonne banque de terrains à rabais pour construire des coopératives d'habitation, des logements sociaux et des maisons de ville destinées à des familles qui achètent une première propriété. Et je ne parle pas de condos de 850 pieds carrés. Pensons à une superficie habitable de 1100 pieds carrés et plus.
Il s'agit d'une belle occasion d'attirer et de fidéliser de jeunes familles. Les dirigeants des écoles du quartier les attendent impatiemment.
L'amour
Il y a 14 ans