mercredi 31 décembre 2008

Mon imitation de l'année...

Marc Labrèche est généralement tordant dans ses imitations. Cette fois il met la barre un peu plus haut avec ce pastiche de l'émission Curieux Bégin. Comptez les consommations que Christian "Labrèche" Bégin prend pendant le tournage. C'est ahurissant.

Bonne année!

La réplique de Stéphane Dion. Re-ouch!

C'était quelque part entre la conspiration et le suicide politique. Reste que ça donne de la viande pour les revues de 2008 que nous verrons ce soir. Enjoy !

mardi 30 décembre 2008

Dix prédictions farfelues pour 2009

Je déteste le jeu des prédictions sérieuses. D'ailleurs, certains blogueurs, dont Pierre Duhamel, de L'actualité, font preuve d'humilité en passant en revue leurs prédictions 2008. Certaines très justes, mais d'autres complètement dans le champ.

Je préfère, et de loin, des prédictions plus farfelues. Je passerai pour un génie si une seule d'entre elles se réalise.
  • Après avoir dépensé 440 millions de dollars US en quelques semaines avant la période des Fêtes 2008, les Yankees n'ont pas encore été foutus de remporter une série mondiale, et ce, malgré la plus grosse masse salariale de tout le baseball majeur. On ne le répétera jamais assez souvent : cette équipe ne gagnera jamais rien avec A-Rod. Probablement la moins farfelue de toutes mes prédictions.
  • Contre toute attente, la proposition de gouvernement de coalition tient le coup avec l'arrivée de Michael Ignatieff à la tête des libéraux fédéraux. Seul problème : Harper décide de dissoudre la chambre et de retourner en élections. Pour quoi ? Pour obtenir le même genre de mandat qu'en novembre.
  • Remstar investit 4 000 $ pour se débarrasser des tristes décors en carton qui affligent ses émissions. La rumeur veut que ce soit le groupe Intersan qui ait reçu le mandat d'enfouir à jamais ces décors dignes de Garden Party.
  • Le pétrole continue de jouer au yoyo. Même si l'économie mondiale ressemble à un vulgaire boxeur au plancher, les spéculateurs continuent de s'amuser avec leur nouveau joujou : la spéculation sur le baril de brut. En milieu d'année, il dépasse les 125 $. À 1,50 $ du litre d'essence, je préfère marcher et pédaler que de remplir les poches des pétrolières. Go to Hell, bastards!
  • Pour la deuxième fois depuis 1947, les Cards de l'Arizona remporteront un match éliminatoire. Je vous garantis que cette prédiction ne se réalisera pas.
  • Les Lions de Detroit remportent... une partie présaison contre l'alignement B des Rams de St-Louis. Un défilé est organisé dans les rues de la capitale de l'automobile. Le nouveau président de l'équipe, George W. Bush, promet de relancer les Lions de la même manière qu'il a aidé l'économie de 2000 à 2008. Pas de doute, ça promet.
  • La Caisse de dépôt et placement du Québec présente ses résultats catastrophiques de 2008, une perte de plusieurs milliards de dollars. On comprend maintenant pourquoi Jean Charest a tenté de faire du damage control pendant la campagne électorale et pourquoi Henri-Paul Rousseau a quitté son poste à la faveur d'un pont d'or de Power Corporation en mai 2008.
  • À sa première intervention à l'Assemblée nationale, Amir Khadir lance un soulier en direction d'une photo de Jean Charest.
  • Mario Dumont dit finalement oui à la séduction des conservateurs de Stephen Harper et devient candidat dans la circonscription de Rivière-du-Loup.
  • Il n'y aura ni grève ni lock-out au Journal de Montréal. Le 2 janvier, Pierre Karl Péladeau a eu une longue conversation avec son père et est ramené à la raison. Par contre, vous pourrez continuer de lire les chroniques laxifiantes de Nathaly Elgrably en 2009. Nous ne pouvons avoir le beurre et l'argent du beurre...

mercredi 24 décembre 2008

Un joyeux drille, ce Jean Dion

Il n'y a que Jean Dion qui peut décortiquer les moindres détails du merveilleux monde du sport. Tenez, l'autre jour, il nous a rappelé que la médiocrité des Cardinals de l'Arizona remontait à 1925! On le savait un peu, mais l'histoire était savoureuse.

Dans Le Devoir de ce matin, il récidive, mais cette fois avec un conte de Noël. Le dénouement de ce conte a de quoi faire sourire. Je ne vous en dit pas plus, allez y jeter un coup d'oeil!

Joyeux Noël et bonne année 2009!

Je vous reviens la semaine prochaine avec mes 10 prédictions les plus fantaisistes pour l'année qui s'en vient.

vendredi 19 décembre 2008

Ma rétrospective 2008

C'est la période de l'année où, pour des raisons de remplissage, les médias nous inondent de leurs bilans 2008 (actualité, économie, arts, etc.) J'y vais du mien, en 10 points. Pas plus que deux lignes chacun. Promis.
  • Personne ne voulait croire en début d'année que la crise financière contaminerait l'économie du monde entier. C'est fait et ça fera mal.
  • Qui aurait cru à un baril de pétrole sous les 40 $ US après le sommet de 147 $ en juillet dernier. Allez, ne mentez pas !
  • Stéphane Dion a été un bon ministre de l'Environnement. Un bon soldat, mais manifestement un mauvais général.
  • Son enregistrement à la nation a cloué son cercueil à titre de chef du PLC. Pathétique.
  • Jean Charest a eu ce qu'il voulait : un gouvernement minoritaire. Reste maintenant à savoir s'il redeviendra le Charest 1.0 (2003-2007).
  • Les Patriots de la Nouvelle-Angleterre m'ont fait sacrer trop souvent cette saison : en perdant le Super Bowl XLII en février contre les surprenants Giants de New York et quand Tom Brady s'est blessé en septembre contre les Chiefs de Kansas City.
  • Trop peu de chanteurs ou de groupes, si ce n'est que Radiohead, ont adapté leur modèle à la croissance exponentielle du transfert de fichiers postes à postes.
  • Quebecor, tel un mécréant des relations de travail, continue de privilégier le lock-out comme méthode de négociation. Après les journalistes du Journal de Québec, c'est au tour de ceux du JdeM de goûter à la médecine de PKP.
  • La dernière année a été celle des criminels en cravates. Après la condamnation de Vincent Lacroix au début janvier, 2008 se termine avec la fraude farfelue de Bernard Madoff, qui a escroqué des milliers de clients au moyen d'une vulgaire vente pyramide.
  • Les néolibéraux de Wall Street se sont familiarisés avec un mot : bailout. Mais surtout, ils veulent socialiser les déficits.

Pour mes prédictions palpitantes, je promets un post pour la semaine prochaine, le temps de digérer la tourtière et la dinde !

mercredi 10 décembre 2008

Comment perdre un client...

Hier soir, à ma sortie du bureau, j'ai été surpris par l'ampleur des chutes de neige. Au début de la journée, on annonçait cinq centimètres. Au total, nous aurons reçu de 20 à 25 centimètres. N'écoutant que mon courage, j'ai pris ma pelle après un court souper, question de bien déblayer la cour arrière ainsi que l'espace où je stationne mon véhicule.

Je déneige en bonne partie mon véhicule et je me dis que je terminerai le travail ce matin. Ce que je fais. Debout à 6 h 15, je sors aux alentours de 7 h 45 pour déglacer le véhicule armé de mon foutu balai à neige Oskar. C'est là que les problèmes commencent.

Faut que je vous raconte l'histoire de ce putain de balai, que j'ai fièrement acheté en octobre dans une grande surface. Dès sa première chute de neige, en novembre, le mécanisme qui permet au balai de se déployer s'est brisé. Le plastique cheap, sûrement made in China, a cédé. Je n'étais pas très content, mais je pouvais comprendre que ce balai n'aimait pas la neige mouillée.

La partie grattoir du balai a lâché ce matin. Pourtant, je ne lui ai pas demandé de gratter le verglas de janvier 1998. Non, c'était moins de 10 millimètres de verglas. À ma deuxième fenêtre, le grattoir s'est complètement déglingué. Crisse.

Le pire, c'est que je prévoyais lui épargner le pare-brise avant du véhicule, car j'avais placé un carton hier soir afin de séparer le verglas de la vitre.

À la suite de cet épisode, j'ai décidé de ne plus jamais me procurer de balai à neige Oskar et de contacter leur service à la clientèle afin de lui faire connaître mon mécontentement.

Une chose est sûre, cet épisode me coûtera un nouveau balai à neige. Pour être sûr qu'il dure tout l'hiver, j'en achèterai deux. Et ce ne seront pas des balais Oskar. À ce compte, j'aime mieux acheter des "faque faque"...

lundi 8 décembre 2008

Des élections surprenantes

Mes prédictions électorales étaient dans le champ ce soir. Avant la fermeture des bureaux de scrutin, je croyais que les libéraux feraient élire près de 75 députés, le Parti québécois, 45 sièges, quatre à l'ADQ et un seul de Québec Solidaire.

Au final, ce sera : 66 PLQ, 51 PQ, 7 ADQ et 1 QS.

Au suffrage universel, le PLQ fait en deça des attentes avec 42 % des voix exprimées. Les derniers sondages CROP (La Presse) accordaient 45 % aux libéraux. Le PQ obtient 35 % et l'ADQ à 17 %.

La grande perdante de notre soirée : la démocratie. Avec quelques bureaux à comptabiliser, le taux de participation est seulement de 56 %.

Aux élections générales de 2007, cette proportion était de 71 %, la plus faible des dernières années. Manifestement, les électeurs ne voulaient pas de cette élection et plusieurs ont décidé de s'abstenir.

lundi 1 décembre 2008

L'auto électrique, est-ce pour demain ?

L'équipe de Prenez garde aux chiens n'est pas certaine...

Du plaisir, comme dans le bon vieux temps

J'ai renoué avec un plaisir d'adolescence, ce week-end, au chalet familial. Une gang d'amis, des bâtons de hockey, deux filets, des équipements de gardien de but et un match amical sur un chemin recouvert de neige.

Pour l'occasion, j'avais revêtu mon équipement de gardien de but. Je garde déjà les buts deux fois par semaine, mais il n'y a rien comme "goaler" à l'extérieur sur une surface enneigée. Primo, c'est plus facile de garder les buts à l'aide du style papillon. Secundo, tu peux faire de belles glissades impensables dans un gymnase.

Mon ami José gardait les buts de l'autre bord. On a divisé les équipes à l'aide des bâtons, au milieu de la surface de jeu.

En 90 minutes de jeu, tout le monde a connu son moment de gloire devant les gardiens de but. Les gardiens, eux, ont fait de beaux arrêts et accordé des buts qu'ils auraient aimé revoir.

En fait, c'est la tombée du jour qui a décrété la fin de la partie. Sincèrement, dans les 10 dernières minutes de jeu, je ne voyais plus la balle. Elle me frappait.

Les buts resteront au chalet tout l'hiver. Lorsque la température le permettra et que la glace sera assez épaisse sur la rivière, on ira jouer en patins sur celle-ci, ou encore en bottine comme dans le bon vieux temps.

Une sueur de satisfaction me coulait sur le visage pendant le match et lors du retour à pied au chalet. La douche qui a suivi a été bénéfique pour tous et la bière, délicieuse.

C'est sûrement mon moment le plus marquant de cette belle fin de semaine.

Le temps d'un match, nous avons ressuscité les joueurs du CH des années 1980, les Mats Naslund, Bobby Smith et compagnie. Les héros de notre jeunesse.

jeudi 27 novembre 2008

La vraie saison de la NFL commence aujourd'hui


C'est aujourd'hui que nos voisins du Sud fêtent leur Thanksgiving. Au menu, de la dinde bien sûr, mais surtout trois parties de la Ligue nationale de football.

Dans une chronique dont lui seul a le secret, Jean Dion raconte ce matin l'histoire de la présentation de ces matchs. Les pauvres Lions de Detroit ont parti la tradition dans les années 1930. À l'époque, cette classique de l'Action de grâce opposait les Lions aux Packers de Green Bay, deux rivaux de la même division de l'ancienne Ligue nationale de football. Dès le début des années 1960, les Cowboys ont commencé à jouer le quatrième jeudi de novembre.

Progrès technologique et droits de télédiffusion obligent, les amateurs ont droit à un troisième match en soirée depuis quelques années.

Bon, assez parlé de l'histoire. Let's talk about the real things. Oui, de grands philosophes du football, par exemple un Bill Parcells, disent que la vraie saison de football commence à la Thanksgiving.

Ils ont raison. En observant le classement général, on a une bonne idée des équipes qui préparent la prochaine année. En fait, les Lions de Detroit et les Bengals de Cincinnati préparent la prochaine saison depuis 20 ans.

Surtout, les meilleures équipes ont commencé à se démarquer du lot. Dans la conférence Américaine, les Titans, les Steelers et les Jets ont pris de l'avance sur leurs poursuivants. Les deux places wild card se joueront entre les Colts, les Ravens et les Patriots.

J'ai oublié la division ouest de la conférence Américaine ? Pas grave, les Broncos n'iront pas bien loin en séries.

Dans la conférence nationale, j'ai beau analyser le classement et couper les cheveux en quatre - n'essayez pas ça à la maison, je vois seulement une équipe au Super Bowl XLIII, qui se tiendra en février prochain en Floride : oui, les Giants de New York.

Eli est meilleur que jamais. Maudit que le départ de Jeremy "la vedette" Shockey a été une bonne chose pour les G-men. La défensive est solide. Pis Tom Coughlin commence à sourire. C'est tout dire.

La concurrence, s'il y a, pourrait venir des surprenants Cards de l'Arizona ou, encore, des Panthers de la Caroline.

Avouez que si je vous avais dit en début de saison que Kurt Warner, après 12 semaines, aurait plus de 3500 verges de gain au compteur, 21 passes de touchés contre seulement 8 interceptions et un coefficient d'efficacité supérieur à 100, vous auriez dit "il fume du bon stock, ce bougre".

Bien non, je ne fréquente pas le square Émilie-Gamelin. Kurt Warner mérite une mention d'honneur pour le retour de l'année et certainement une nomination pour le joueur le plus utile à son équipe.

Pas de doute, la vraie saison de la NFL est commencée. N'oubliez pas les nachos, la salsa et quelques froides pour regarder le spectacle.

vendredi 31 octobre 2008

Un gros merci à TomTom

J'étais un peu sceptique quand ma mère m'a proposé de prendre son GPS pour mes reportages au Nouveau-Brunswick. Trop compliqué à utiliser, risque de me perdre, etc. Je préférais les bonnes vieilles cartes routières. Mais, tout de même, j'ai accepté son offre et j'ai amené TomTom dans mes bagages.

À ma première utilisation, pour me rendre de l'aéroport de Fredericton jusqu'à l'hôtel où je séjournais, le fameux TomTom m'a un peu fait sacrer. Au lieu de me suggérer le chemin qu'on me recommandait à l'aéroport, il m'a fait prendre un long détour qui m'a valu une visite en règle de l'ensemble de Fredericton.

Mais pour le reste du voyage, ce GPS a été d'une agréable compagnie. Seul bogue : à certains endroits, il n'avait pas encore cartographié les réaménagements de certains échangeurs. Résultat : près de Miramichi, mon auto a été projetée dans le vide « virtuel » pendant un kilomètre, de quoi me donner la frousse.

Pour mon prochain voyage à l'extérieur, n'ayez crainte, j'appelle ma mère et je lui demande à nouveau TomTom, mon nouveau compagnon de voyage.

= = =

Un petit mot sur le système Sync, de Microsoft, qu'on retrouve dans plusieurs modèles Ford 2008, dont la Ford Focus que je louais cette semaine. Très intéressant, mais bogue majeur dans mon cas : il était formaté en espagnol et je n'ai pas été capable de changer la langue d'utilisation pour le français ou l'anglais...

jeudi 30 octobre 2008

Nouveau-Brunswick : quelques observations et autres cossins de voyage

Jeudi après-midi, je viens de terminer ma dernière entrevue à Fredericton en préparation pour un dossier que nous publierons dans quelques semaines dans le journal Les Affaires. En vrac, voici quelques observations :
  • Le Nouveau-Brunswick est le paradis des Tim Horton's. C'est pas compliqué, on en trouve à tous les coins de rue ou presque. De plus, ils sont tous dotés d'un service à l'auto. C'est le rush de 7 à 8 h le matin ainsi que de 3 à 4 h l'après-midi.
  • Vous avez encore en tête l'image du Nouveau-Brunswick, province qui quémande des fonds fédéraux pour boucler ses budgets ? Si oui, votre perception risque de changer dans les prochaines années. Plusieurs projets énergétiques (construction d'une raffinerie de 300 000 barils par jour de la société Irving, développement éolien et construction d'une centrale nucléaire, etc.) sont à l'ordre du jour. L'an dernier, la province a enregistré des investissements privés de six milliards de dollars.
  • À l'instar du gouvernement du Québec, celui du Nouveau-Brunswick investit massivement dans la réfection et l'amélioration de son réseau autoroutier. Ça paraît. 
  • Pas besoin de fouiller bien loin, du sang acadien coule dans les veines de plusieurs québécois. En fait, selon les spécialistes, près de 1,5 million de Québécois descendent de la déportation acadienne de 1755. Pas étonnant que les organisateurs du Congrès mondial acadien attendent plusieurs visiteurs en août prochain sur la péninsule acadienne.

dimanche 26 octobre 2008

Live from New-Brunswick

Un peu moins de pupitre, un peu plus de reportage dans les dernières semaines. Je suis sur la route, cette semaine, pour une série de textes qu'on publiera sous peu dans le journal Les Affaires.

La préparation des reportages (recherche et appels téléphoniques) m'a permis de comprendre que la seule province bilingue au Canada a encore du chemin à faire pour être totalement bilingue.

Certes, la réceptionniste vous répond dans les deux langues dans les ministères. Par contre, dès qu'on grimpe les échelons, le bilinguisme est loin d'être mur à mur.

Au menu cette semaine, des reportages à Fredericton, à Saint-Jean et sur la péninsule acadienne.

Stay tuned, comme on dit.




Les élections, quossa donne ?

J'avais promis de commenter les élections fédérales le 14 octobre au soir. Promesse brisée, car je jouais au hockey ce soir là, une activité physiquement plus éprouvante qu'écouter la soirée électorale à Radio-Canada.

Le perdant de la soirée
Stéphane Dion. Les sondages des derniers jours avant les élections laissaient présager une remontée libérale. Or, il n'en était rien. Le vote libéral, surtout en Ontario, s'est effondré. Dion a été un ministre de l'Environnement potable, mais il n'avait pas les capacités pour devenir un général.

Quatre trente sous pour une piasse
Le Bloc. On aurait pu réutiliser la carte des résultats de 2006 pour le Québec. Rien n'a changé, ou si peu (les libéraux ont repris quelques circonscriptions à Montréal). En fait, le Bloc a contrecarré la majorité espérée des conservateurs. Avec une récolte de 20 à 25 circonscriptions, ils auraient obtenu la majorité qu'ils souhaitaient.

Des gains, mais...
Le NPD. La parti de Jack Layton a profité partiellement de l'effondrement libéral en Ontario. Par contre, leurs efforts ont été vains en Colombie-Britannique. Surtout, l'appui global du NPD n'a pas augmenté d'un iota. Il a même légèrement diminué. Bref, le NPD n'est pas encore l'option de rechange au PLC.

Tout ça pour un gouvernement conservateur minoritaire. Avec la course au leadership au PLC, on a au moins la paix jusqu'à l'automne prochain.

lundi 13 octobre 2008

Stephen le visionnaire

Les membres de Prenez garde aux chiens, avec justesse, le manque d'empathie du premier ministre Stephen Harper, celui qui sera tout de même reporté au pouvoir demain soir à la même heure.



À la veille des élections fédérales, le modèle mathématique développé par HKDP prédit un autre gouvernement conservateur minoritaire.

Trente-sept jours plus tard, je me pose la question suivante : tout ça pour ça ? Tous ces débats pour ne rien changer, ou si peu.

Certes, la campagne a permis au NPD de s'illustrer, mais la récolte sera mince demain soir au Québec. Le Bloc risque de reprendre certaines circonscriptions au Parti conservateur dans la région de Québec. Comme à l'habitude, les libéraux vont rafler les circonscriptions monolithiques du West Island. Ils y présenteraient un chien peinturé en rouge qu'il serait élu.

Même si je crois que peu de choses changeront, je me prévaudrai de mon droit de vote demain matin, à l'ouverture des bureaux de scrutin.

Après avoir hésité un bout, j'ai choisi mon parti la semaine dernière. Réponse, demain soir, après ma traditionnelle partie de hockey cosom.

dimanche 28 septembre 2008

Développement du secteur Bellechasse : osons pour une fois

La nouvelle est un peu passée inaperçue au cours des dernières semaines, noyée dans la couverture électorale. Reste que l'arrondissement Rosemont-La-Petite-Patrie et la Ville de Montréal souhaitent développer le secteur Bellechasse, situé entre la rue du même nom, la rue Saint-Denis, à l'est, le viaduc Van Horne au sud, et le boulevard Saint-Laurent à l'ouest.

Pour expliquer son projet, l'arrondissement a mis en ligne ce site pour la consultation sur la plan particulier d'urbanisme qui aura lieu cet automne. La Ville de Montréal et la STM possèdent environ 60 % du site de 11,5 hectares. L'autre 40 % appartient à des propriétaires privés.

Voilà une belle occasion de poursuivre le développement résidentiel entrepris sur le site des anciens ateliers municipaux, à l'angle des rues Saint-Denis et Rosemont.

Surtout, j'espère que nos élus cesseront de se mettre la tête dans la sable lorsque les journalistes les interpellent sur l'exode des jeunes ménages vers la banlieue. Pas plus tard que vendredi, ma fille a perdu une amie dans sa classe de maternelle de l'école La Mennais. Raison : la petite fille et ses parents déménageaient leurs pénates à Laval, incapables de trouver une propriété à prix décent dans le secteur. Si je devais racheter une propriété dans l'ouest de l'arrondissement aujourd'hui, j'en serais incapable financièrement parlant.

Or, il y a trop de ces jeunes familles qui quittent l'île pour la banlieue, qu'elle soit de couronne nord ou sud.

Avec le projet Bellechasse, l'arrondissement a tous les atouts pour proposer une bonne banque de terrains à rabais pour construire des coopératives d'habitation, des logements sociaux et des maisons de ville destinées à des familles qui achètent une première propriété. Et je ne parle pas de condos de 850 pieds carrés. Pensons à une superficie habitable de 1100 pieds carrés et plus.

Il s'agit d'une belle occasion d'attirer et de fidéliser de jeunes familles. Les dirigeants des écoles du quartier les attendent impatiemment.

lundi 22 septembre 2008

Les rénovations, c'est dur pour le couple...

Il y a maintenant, un mois, moi et ma blonde avons entrepris un projet anodin en apparence mais qui est devenu fou : défaire la division entre la cuisine et la chambre de ma fille afin d'y regrouper la cuisine et le salon.

Au préalable, nous avons déménagé la chambre d'Ariane et réaménagé celle de Maxime. Par contre, il fallait accepter de vivre sans salon pour un mois. C'est un peu long en considérant que la saison de la NFL est vieille de trois semaines.

Les travaux ne finissent plus de finir, et ce, même si le chantier est complété à 85 %. Reste que le dernier 15 % demande 85 % des efforts...

Quelques conseils :

  • La démolition est la partie facile. La reconstruction et la finition, c'est moins évident.
  • Cesser de sous-estimer les échéanciers. Je pensais avoir fini il y a deux semaines. Or, il me reste à sabler le plâtre, mettre une couche d'apprêt, peinturer les deux murs, traiter le mur de brique et le sceller, poser les plinthes et les cadrages de porte et de fenêtre, vernir le contour de poutre de bois que j'ai posé ce week-end, finir la bordure du plancher du salon, faire venir un électricien pour brancher mon chauffage et passer le cable dans le mur de brique.
  • Oui, seulement ça.
  • Mais au moins, je commence à voir la lumière au bout du tunnel. Surtout que mes divans ont été livrés la semaine dernière et qu'hier soir, par un branchement câblé de fortune, j'ai écouté le Sunday Night Football. Yes sir...

Les campagnes publicitaires à l'américaine...

Décidément, les stratèges conservateurs suivent des cours de stratégie publicitaire électorale chez leurs collègues du Parti républicain aux États-Unis. Tout d'abord, il y a cette publicité négative à l'égard du Parti libéral et, surtout, de Stéphane Dion.

De plus, les conservateurs ont lancé hier ce site Web qui dénonce l'inutilité du Bloc, une dépense de 350 millions de dollars depuis 18 ans et qui n'a rien rapporté aux Québécois, indique-t-on en substance.

Vous me permettrez cette montée de lait. Primo, les conservateurs ont conscrit Michael Forier pour ce "pitch" de vente. Or, M. Fortier est un sénateur non-élu et candidat dans la circonscription Vaudreuil-Soulanges. Avant de venir donner des leçons de démocratie, monsieur le ministre aurait peut-être intérêt à se faire élire. Je lui souhaite, car je trouve le personnage intéressant. Avec Lawrence Cannon, c'est un des rares ministre conservateur sortable. Les autres sont des figurants, à commencer par l'inculte Josée Verner...

Deuxio, la ligne conservatrice est complètement méprisante pour le vote de plusieurs millions d'électeurs depuis les élections fédérales de 1993. C'est comme si on leur disait, "vous avez été cons de voter pour le Bloc".

Enfin, les conservateurs nous ramènent à la notion : c'est mieux de voter du bon bord, l'opposition, c'est inutile. Le genre d'attitude qui finit par se rapprocher du patronage, des commandites libérales, etc.

Je ne sais pas encore pour qui je vais voter, mais clairement, un choix vient d'être rayé de la liste. Je n'ai rien à foutre de ces campagnes négatives à l'américaine. Pour cette raison, il est hors de question que je vote conservateur.

samedi 20 septembre 2008

Un candidat s'ajoute dans Rosemont-La-Petite-Patrie

Petite commission anodine, jeudi soir. Je devais me procurer un routeur et passer au guichet automatique, sur la Plaza Saint-Hubert.

Rendu au coin de Beaubien, un type m'interpelle pour me demander de signer son formulaire de candidature. Non, il ne s'agissait pas de la candidate libérale Marjorie Theodore. Il s'agissait plutôt du candidat du parti NeoRhino, Jean-Patrick Berthiaume.

J'étais bien content de rencontrer un candidat. Exception faite des élections municipales, il est assez rare que l'électeur moyen que je suis finisse par rencontrer l'ensemble des candidats en lice.

Évidemment, on ne se fera pas d'illusions sur les chances de réussite de M. Berthiaume le 14 octobre, mais au moins il semble tirer un malin plaisir d'être candidat!

Ça change des discours "langue de bois" des conservateurs, libéraux et bloquistes.

jeudi 18 septembre 2008

Travaillez, les jeunes!

Pas de doute, Lucien Bouchard est "franchement" en maudit...

La présentation à la sauce Richard Latendresse est hilarante. Je suis convaincu que ça vous rappelle ses topos, l'an dernier, en Afghanistan.

Le socialisme à la sauce Wall Street

Wall Street défraie les manchettes ces jours-ci, et ce n'est pas pour les bonnes raisons. Après avoir volé au secours des sociétés de refinancement hypothécaires Fannie Mae et Freddie Mac, la Réserve fédérale américaine a décidé de voler au secours du géant américain de l'assurance, AIG.

Ironiquement, Wall Street a toujours décrié les interventions gouvernementales dans l'économie. Moins de gouvernement, moins de réglementation, plus de liberté économique, clament les bonzes de Wall Street depuis des temps immémoriaux. Plus près de nous, l'Institut économique de Montréal fait écho à ce refrain idéologique.

Mais là, ces géants changent de refrain. Oui, les riches banquiers ont maintenant besoin d'être renfloués par le gouvernement américain. Pourquoi ? Parce que l'absence de réglementation leur a permis de monter de toutes pièces des produits financiers exotiques qui étaient aussi solides que le papier sur lequel ils étaient imprimés. Évidemment, je parle du papier commercial adossé à des actifs qui, l'été dernier, a déclenché le bourbier dans lequel le monde boursier se trouve.

J'ai toujours été sceptique des discours idéologiques. Cette fois-ci, on ne peut pas dire que ce sont de méchants manifestants gauchistes du FRAPRU qui exigent un investissement de l'État. Il s'agit d'incompétents de Wall Street auxquel la Réserve fédérale finit par dire "oui, oui, nous vous sauverons pour cette fois". Pathétique est le seul mot qui me vienne en tête pour commenter cette situation.

mercredi 17 septembre 2008

Blues de l'électeur...

Je ne sais pas si l'actuelle campagne électorale vous intéresse, mais pour la première fois depuis que j'ai obtenu le droit de vote, elle me laisse indifférente.

Primo, mon vote ne devrait faire aucune différence dans ma circonscription, Rosemont-La-Petite-Patrie, détenue par le Bloc québécois depuis 1993.

Secundo, j'ai beau être souverainiste, je commence à me demander s'il n'est pas temps d'opter pour un parti canadien progressiste d'opposition, lire le NPD. La souveraineté, si ça se règle un jour, ce sera à Québec. Au rythme où vont les choses, je doute que ça prendra du temps.

Pourtant, je sais que l'élection est importante, même fondamentale sur le modèle de société que propose le Parti conservateur de Stephen Harper : moins de gouvernement, plus de justice, des réductions du fardeau fiscal pour les riches, etc. Exactement le modèle que les républicains américains tentent d'implanter depuis 30 ans au sud de notre frontière et qui, avouons-le, ne constitue pas une réussite sur toute la ligne.

Surtout, je n'ai pas encore senti de fierté, d'appel à voter pour le Bloc cette fois-ci.

Bref, quatre options sont possibles :

- Voter NPD
- Annuler mon vote
- Voter Bloc
- Ou rester chez moi et manger des nachos avec de la salsa le soir de l'élection.

Pour l'instant, le 4e choix détient une légère avance dans les sondages.

lundi 25 août 2008

Pour le même prix qu'un billet pour aller en Europe...

... je me retrouve à Sept-Îles ce matin pour une série de reportages que je prépare pour le journal Les Affaires. Appelé à remplacer un collègue à pied levé, il n'était pas question que je me tape la 138 en automobile, surtout en raison des délais de production.

Pour le même prix qu'un billet d'avion à destination de l'Europe (1175 $ avec les taxes et tous les frais), je me retrouve sur la Côte-Nord ce matin.

Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai eu « Fille de la Côte-Nord » de Vincent Vallières dans la tête tout le long de mon trajet.

Quelques observations : l'aéroport de Montréal est un vrai zoo. Si vous avez la chance de casser la croûte avant de partir, faites-le. Les concessions sont coûteuses...

Si ADM a investi des millions de dollars pour refaire la jetée internationale, on ne peut pas en dire autant des vols internes. Une jetée de deuxième classe est l'expression la plus appropriée.

Par contre, mon trajet a été agréable, notamment avec un pilote de Montréal qui se faisait « reconduire » chez sa blonde, à Québec, après avoir commencé sa journée à 4 h du mat. Il est allé jusqu'à Toronto, a ramené cet avion à Miramichi, au Nouveau-Brunswick, pour revenir à Montréal et s'en aller à Québec.

Stay tuned, comme on dit chez les Anglos...

mardi 11 mars 2008

Et les piétons, eux?

J'espère que vous avez amplement pelleté à la suite de la tempête de neige - et surtout de vent - du week-end.

Je n'ai plus de véhicule depuis trois mois, mais comme par hasard, j'ai hérité de celui de ma soeur la semaine dernière pour cause de voyage. Ai-je besoin de dire que je lui ai remis le véhicule et les clés avec plaisir lundi.

Trois chutes de neige en une semaine, disons que ça use les pelles et les pneus.

Et comme tu prends 30-45 minutes pour déneiger ton auto, tu n'as pas le goût de sortir de ton "spot" pour le laisser à un illustre inconnu qui va en profiter gratos. Bof, j'aurais pu vendre la belle place, déblayée, sur E-Bay, mais je me garde ça pour la prochaine tempête. Car je suis convaincu, malheureusement, qu'il y en aura une autre.

Les gens de la voirie font ce qu'ils peuvent pour dégager la neige des rues, mais je me questionne sur le déneigement des trottoirs. Depuis dimanche, aucune chenillette n'est passée sur la rue où je demeure. C'est à force de marcher que nous avons fini par tracer un chemin. Mais oubliez les traîneaux et la poussette, ce serait trop périlleux.

C'est à se demander si l'administration de la Ville de Montréal considère les piétons comme des citoyens de seconde classe. Genre de question que je ne me pose pas pour les automobilistes...

jeudi 14 février 2008

Assez, c'est assez!

Je me retenais depuis plusieurs chroniques, mais cette dernière diarrhée de l'hystérique Nataly Elgrably, chroniqueuse dans le Journal de Montréal et le Journal de Québec - toujours en lock-out - a fait débordé ma tolérance assez élastique de la liberté d'expression.

Notre apôtre du libre marché économique à tout prix s'en prend cette fois aux signataires de la déclaration "Économie autrement", publiée le week-end dernier dans Le Devoir. Je vous laisse juger par vous-même : "Ne nous y méprenons pas, malgré un emballage aseptisé, le document qui circule n’est qu’un plaidoyer en faveur du socialisme. Évidemment, vu l’échec retentissant essuyé par les économies planifiées, les auteurs n’osent pas afficher franchement leurs couleurs. Or, prétendre avoir une «autre vision de l’économie» sans la nommer explicitement, c’est de la lâcheté! Les auteurs rétorqueront certainement qu’il suffit d’améliorer notre approche pour éviter les échecs des économies planifiées. Méfions-nous d’un tel discours. C’est le même que celui que tenait Hugo Chavez lorsqu’il promettait aux Vénézuéliens le «socialisme de XXIe siècle». Il entretenait, lui aussi, une «autre vision de l’économie»."

Ça y est. Parce que notre libertaire n'est pas d'accord avec des méchants et menaçants gauchistes québécois, elle les compare à Hugo Chavez. Tout ça sous le couvert de la malhonnêteté intellectuelle présumée de ces gens.

Come on. S'il y a des gens malhonnêtes, ce sont ceux qui ne sont pas capables de tolérer la diversité d'opinion. La journée où tout le monde va penser de la même manière, oui, nous serons dans un régime totalitaire.

Et je commence à croire que sincèrement que l'IEDM cherche à nous conduire à ce "paradis" où il n'y aura plus de gouvernement pour atténuer les inégalités sociales ou pour redistribuer la richesse.

Quelque part, l'éditeur de ces chroniques, Quebecor Média, endosse l'ensemble de ces chroniques. Et il n'y a pas de quoi être surpris lorsque l'on analyse le contenu du Journal de Montréal. Primo, ils ont débauché Richard Martineau du Voir, où franchement, j'étais de moins en moins capables de lire. Comme il ne mange pas la main qui le nourrit abondamment, il a pris le pli "réactionnaire" de la maison.

Même chose pour Benoît Aubin, un journaliste que je respecte. Le directeur des pages opinion du JdeM, multiplie les chroniques réactionnaires.

Je sais que je ne me ferai pas d'amis, mais bon, le JdeM a aussi galvaudé le terme "enquête". Dans plusieurs cas, je pense notamment à celle sur la pédophilie sur le Web, le terme était approprié. Mais quand on est rendu à appeler "enquête" une tournée des cliniques médicales sans rendez-vous du 450 dans le but de démontrer la difficulté d'accéder à ces services, désolé, mais je n'appelle pas ça de l'enquête, mais bien du journalisme.

Si c'est une enquête, je me demande bien ce que le Watergate était.

Devant l'insistance du JdeM à continuer de publier les textes de 5e Année B de Mme Elgrably, j'ai décidé de ne plus acheter le journal ni de consommer des produits - et ils sont nombreux - de Quebecor Média.

Comme citoyen, je mérite mieux que cette bouillie pour les chats. Et ceux qui pensent que je ne suis pas capable de lire des opinions de droite se trompent complètement de cible!

mercredi 30 janvier 2008

Juste un autre fait divers...

J'étais en train d'éditer un texte, mardi, pour le journal, quand je suis allé me brancher sur mon webmail, question de regarder si j'avais reçu des courriels. Là, je tombe sur un message Facebook de mon ami Jean-Pierre, qui annonce le décès accidentel de Luc Viviers, un de ses collègues de travail avec lequel j'ai travaillé brièvement en 2005.

Le genre de courriel que tu ne veux pas recevoir. Me semble que je ne suis pas encore dans la tranche d'âge pour consulter les avis de décès.

Pour le peu de temps où j'ai côtoyé Luc, j'en ai gardé un souvenir franchement agréable. Le gars dégageait de l'énergie, c'est le moins qu'on puisse dire. Père de famille, dans la trentaine, il ne méritait pas de mourir écrasé contre une déneigeuse de sentier de motoneige. L'enquête, je l'espère, démontrera qu'il s'agit d'un décès accidentel dû à une distraction.

Sa fille aînée est partie avec lui, dans ce terrible accident. On pourrait se dire, c'est juste un autre fait divers, "un accident de motoneige qui a fait deux morts", comme on peut l'entendre aussi souvent sur les chaînes de nouvelles continues. Or, ce n'est pas business as usual, parce que cette fois-ci, je connais personnellement une des personnes impliquées.

Mais dans le fond, tous les faits divers sont de même. Quelqu'un, quelque part, est affecté par le départ subit d'un être cher.

En attendant, je pense à la famille de Luc, sa conjointe que je ne connais pas, ses enfants non plus. Mais il y a au moins une chose que je sais : ils doivent être terriblement triste. Je les comprends.

Toutes mes sympathies,

MG