mardi 27 janvier 2009
Un réseau routier à améliorer
Avant de prendre la route, Denis Picard, un homme de Sept-Îles qui s'est lancé dans la culture bleuetière il y a quelques années, m'a bien averti : "Fais attention en deuxième moitié de trajet, entre Baie-Trinité et Baie-Comeau."
Notre homme avait raison. La portion Sept-Îles - Port-Cartier a été des plus agréables. Même chose pour Port-Cartier jusqu'à Baie-Trinité. Mais on ne peut pas dire la même chose du tronçon Baie-Trinité - Baie-Comeau. Primo, la route est cahoteuse. Secundo, la chaussée est sinueuse, les courbes se succèdent à un rythme fou. Enfin, il n'y a aucune voie de dépassement (troisième voie) sur une centaine de kilomètres.
Pire encore, il s'agit du seul lien routier sur la Côte. On a entendu les Saguenéens parler de la route du Parc des Laurentides à quatre voies pendant des années. Il est peut-être temps de prêter une oreille attentive aux revendications des Nord-Côtiers visant à améliorer leur réseau autoroutier qui n'a jamais été complété. Saviez-vous qu'il manque encore 400 kilomètres pour compléter la route 138 entre Natashquan et Blanc-Sablon.
Clairement, il y aura un texte dans Les Affaires sur cet enjeu régional.
Stay tuned !
lundi 26 janvier 2009
Une première erreur
jeudi 22 janvier 2009
Toyota coiffe GM au chapitre des ventes mondiales
Cette nouvelle n'est que le point d'exclamation d'une annus horribilis pour le manufacturier américain. L'avenir est pour le moins nuageux...
En complément, cette vidéo repiquée dans You Tube nous rappelle l'époque pas si lointaine où GM inondait nos routes de citrons les plus amers.
Martineau atteint des sommets dans l'art d'écrire n'importe quoi
Mais je vous avoue qu'avec sa chronique de ce matin, Richard Martineau atteint un sommet dans l'art d'écrire des inepties. Oui, il ressort la grande théorie des complots qui veut que tous les chroniqueurs de journaux - particulièrement La Presse, dont il cite une chroniqueuse sans la nommer, soient de gauche. Ça donne la perle suivante :
- "Et étant donné que la majorité des journalistes et des chroniqueurs sont de gauche, les représentants de la gauche jouissent d'un plus grand capital de sympathie que leurs vis-à-vis de la droite."
Il n'a probablement pas lu La Presse et son journal d'un bout à l'autre depuis des lunes. À ce que je sache, Benoît Aubin n'a rien d'un chantre du progressisme, Nathalie Elgrably, de l'Institut économique de Montréal, non plus.
Il peut se défendre en affirmant qu'Alain Dubuc a été trotskyste... dans les années 1970.
C'est sans parler de l'éditorialiste en chef de La Presse, André Pratte, qui s'acquitte assez bien de sa tâche de défendre les intérêts de son éditeur, Power Corp.
Martineau a ressorti sa vieille marotte sous prétexte que les gens n'étaient pas assez critique des démocrates et trop sévères envers les républicains aux États-Unis. Comme d'habitude, il part d'exemples intéressants pour généraliser son point de vue. Le genre d'approche que j'avais lorsque j'écrivais des textes d'opinion en cinquième secondaire.
Pire encore, c'est rapporté un peu partout dans les revues de presse. S'il est sur le coin de la table et que je n'ai pas à payer pour me le procurer, je vais lire le Journal de Montréal. Il n'est pas question que je paie pour ça, surtout avec le lock-out qui s'en vient...
Du meilleur au pire en six mois
En préparation pour ces reportages, j'entre en contact avec le pdg de Métal-7, Christian Michaud, une PME de Sept-Îles spécialiste des revêtements métalliques et de céramiques contre l'abrasion, pour prendre le pouls des affaires.
J'avais visité cette entreprise à la fin de l'été dernier et, à ce moment, les perspectives de développement étaient des plus intéressantes, notamment du côté du Moyen-Orient. Or, en moins de six mois, la PME est passée du stade où elle se demandait comment elle allait livrer toutes ses commandes à un carnet dont il reste des trous à combler.
"Pire encore, certains de nos clients qui opèrent plusieurs machines, nous ont fait savoir qu'au lieu de se procurer des pièces en 2009, ils dépouilleront leurs machines inactives pour équiper celles qui fonctionnent. Bref, un genre de cannibalisme d'entreprise. Pourtant, les machines continuent de s'user même lorsqu'elles sont hors de fonction. La corrosion s'accélère dans ce cas", dit M. Michaud.
Au total, j'effectue 16 entrevues en quatre jours, le tout réparti équitablement entre Baie-Comeau et Sept-Îles. J'ai l'horaire d'un médecin, sans l'être toutefois. Une bonne chose pour la médecine, d'ailleurs.
Stay tuned, comme on dit.
lundi 19 janvier 2009
Oiseaux de malheur
En levée de rideau, les Cards recevaient les Eagles de Philadelphie. La plupart des experts croyaient que les Eagles allaient en avoir une facile et que nous aurions un Super Bowl mettant en vedette deux équipes de la Pennsylvannie. Ce n'est pas exactement ce qui s'est produit. Rapidement, les Cards ont pris les devants 24-6 en 1re demie. Les Eagles ont dû jouer du foot de rattrapage en deuxième demie. La bande de Donovan McNabb a fini par reprendre les devants 25-24 au quatrième quart, mais l'attaque des Cards a été magistrale sur la séquence décisive. Kurt Warner qui, rappelons-le, emballait des épiceries avant de gagner le Super Bowl avec les Rams de Saint-Louis en 1999, a rejoint Tim Hightower sur une passe piège (screen) pour le touché de la victoire. Score final : 32-25 Cards.
Les Cards participeront à leur premier Super Bowl, eux qui ont remporté le championnat de l'ancienne ligue nationale de football en 1949.
Dans l'autre match, les Ravens ont réussi à s'accrocher pendant 55 minutes avant que deux revirements les coule. C'était 16-14 en faveur des Steelers quand le demi de sûreté Troy Polomalu a retourné une interception du quart recrue Joe Flacco pour un touché. Quelques minutes plus tard, la défensive des Steelers scellait la victoire de Pittsburgh en recouvrant un échappé du demi à l'attaque Willis McGahee.
Ce sera un choc entre la meilleure défensive du football et une attaque prolifique. Pour reprendre un vieux cliché sportif, offense sells tickets, defense wins championships.
Vous savez quoi, les Steelers deviendront la 1re équipe de l'histoire de la NFL à remporter six championnats le 1er février. Reste maintenant à savoir si nous aurons un match digne de ce nom. Permettez-moi d'en douter.
jeudi 15 janvier 2009
Service à la clientèle efficace (bis)
Le service à la clientèle de Apple est efficace. Tenez-vous le pour dit!
mercredi 14 janvier 2009
Du service à la clientèle efficace
J'entre donc le numéro de série dudit objet afin de m'assurer qu'il est toujours garanti. C'est le cas. Notre iPod est couvert jusqu'en avril 2009. Ce midi j'ai appelé le service à la clientèle d'Apple Canada. En moins de 20 minutes j'ai obtenu un rendez-vous au magasin Apple du centre-ville de Montréal, in French please.
Deux choses : soit qu'ils remplacent ce iPod classique ou bien ils réussissent à le ramener à la vie, ce dont je doute.
Je chiâle souvent à propos des services à la clientèle merdiques de moult entreprises. Dans le cas d'Apple, j'ai été impressionné. Contrairement à ce qu'on vous fait subir chez Bell - désolé, mais je ne suis plus client, on ne vous fait pas passer par deux ou trois préposés. Vous savez, cette désagréable sensation de se passer la puck "du service à la clientèle".
J'en saurai plus demain sur le futur de mon iPod ou mon futur iPod. Stay tuned.
mardi 13 janvier 2009
Du bon boulot de Radio-Canada
Trêve de niaiserie, à l'autre extrémité du spectre, la société d'État fait de l'excellent journalisme. Cette semaine, les auditeurs de la radio de Radio-Canada peuvent écouter d'excellents reportages du journaliste Michel Labrecque sur les défis du syndicalisme. Un boulot complet avec des exemples québécois, américain et un peu partout dans le monde.
Pas de doute, si les internautes effectuaient autant d'effort à écouter ces topos qu'à critiquer le Beu-Bye, notre société ne s'en porterait que mieux. Avouez que c'est mieux que lire la merde de Richard Martineau...
Le temps file pour Andre Dawson
L'ex-voltigeur des Expos de Montréal, Andre Dawson, devra patienter une année de plus avant d'être intronisé au Temple de la renommée : il n'a pas obtenu les suffrages nécessaires (75 % d'appuis) afin d'obtenir son billet pour Cooperstown, plus tôt cette semaine.
La cuvée 2009 du Temple de la renommée était plutôt mince. Seuls Jim Rice, un ancien des Red Sox, et Rickey Henderson, le plus grand voleur de buts de tous les temps, ont été élus.
The Hawk, c'était son surnom de joueur, a confié à Serge Touchette, du Journal de Montréal, qu'il aimerait bien être élu en même temps que son ancien coéquipier, Tim Raines.
De plus, Dawson a expliqué que certains chroniqueurs, dont Peter Gammons, d'ESPN, s'opposent à sa candidature en raison de son trop faible taux de présence sur les sentiers en carrière. Effectivement, Dawson a eu un taux de présence aux alentours de ,330 alors qu'un producteur de points efficace a souvent un taux de plus de ,380.
Qui sait, la chance sourira-t-elle à Dawson l'an prochain. Exception faite de Gary Carter, aucun ancien joueur des Expos a été intronisé au Temple de la renommée du baseball.
Enfin, à l'instar du Temple de la renommée de la NFL, n'entre pas qui veut à celui du baseball. Un taux d'appui de 75 % est nécessaire pour obtenir son laissez-passer pour Cooperstown, une magnifique village situé dans l'État de New York.
Ce n'est pas comme le temple de la renommée de la Ligue nationale de hockey où tous les chaudrons qui inscrivent plus de 200 buts en carrière sont intronisés...
mercredi 7 janvier 2009
Si la Maison Blanche vous intéresse...
Décidément, les temps sont durs au sud de la frontière!
La bête...
C'est fou comment ces tempêtes rendent hystériques les patrons des chaînes d'information comme RDI ou LCN. La bête, la bête, faut nourrir **!!!** de Bête. Aux quinzes minutes, on a droit au tour d'horizon de comment déferle la tempête sur les régions du Québec. Direct avec les journalistes - généralement les pieds dans la neige -, entrevue avec le fonctionnaire de Transport Québec qui répète, à quelques mots près, la conversation du journaliste avec le chef d'antenne et, surtout, le bon vieux bulletin météo.
Avant les Fêtes, on a eu une belle illustration des limites de la répétition et, surtout, des limites à aller en ondes avec des parcelles d'information et des maudites rumeurs : les alertes à la bombe (ou tireur fou) à l'UQAM. Un réseau que je préfère ne pas nommer (il y en a deux, faites vos déductions), faisait tout pour faire peur au monde en rappelant que l'UQAM était reliée au métro et que le ou les tireurs fous auraient pu fuir par là. De plus, depuis quelques années, les réseaux multiplient les entrevues avec des spécialistes en gestion de crise, en intervention tactique, etc. Tout pour remplir les ondes...
Je ne suis pas seul à me questionner, mais bon : avec la croissance de la diffusion de l'information en temps réel (TV, Web, radio), sommes-nous réellement mieux informés ou se contente-t-on de nous répéter les mêmes cochonneries aux quinzes minutes ?
Ce réflexe du moulin à viande chez nos gestionnaires de médias ne changera pas tant que les consommateurs d'information ne modifieront pas leurs habitudes. C'est un peu cynique, mais tant que les sondages seront excellents, les patrons de grands médias se diront "why fix it if it ain't broken".
Bonne année 2009 quand même !