lundi 23 février 2009

De retour au Saguenay

Je suis de passage au Saguenay-Lac-Saint-Jean pour des reportages qui seront publiés quelque part en mars dans le journal Les Affaires.

Je ne vous cacherai pas que je suis bien content de revenir à l'endroit où j'ai étudié le journalisme. D'ailleurs, ce matin, pour ma première entrevue, je suis passé devant le Cégep de Jonquière. Les anciens se rappelleront du slogan, « Le Cégep différent ». Plein de souvenirs ont défilé dans ma tête, mais le premier a été la rencontre et les débuts de couple avec ma blonde. Sans elle, nos deux enfants ne seraient pas ici aujourd'hui.

Arrivé sur la rue Saint-Dominique, j'ai vu que les bars que nous fréquentions sont toujours ouverts... sous d'autres noms. Seuls l'Envol, le Côté-Cour, le Mikes et le traditionnel Taxi Diamond, réputé pour sa poutine, ont toujours pignon sur rue sur la main de Jonquière.

Autre changement majeur dans la région : l'autoroute la plus nordique au Québec ressemble enfin à une... autoroute! Ça n'a pas toujours été le cas. De 1994 à 1997, la 70 se terminait au boulevard du Royaume. Aujourd'hui, elle a été prolongé de plusieurs kilomètres vers Alma (direction Ouest).

Plusieurs topos intéressants en préparation.

vendredi 20 février 2009

Un classique du hockey

Est-ce le discours que Carbo servira à Canadien avant le match de samedi après-midi contre les Sénateurs d'Ottawa. Parce que, clairement, la galère de Canadien est à la dérive.

Enjoy, comme on dit!

vendredi 13 février 2009

L'économie américaine n'a peut-être pas encore touché le fond du baril

Les chroniques de Paul Krugman dans le New York Times, prix Nobel de l'économie en 2008, valent toujours le détour.

Ce qu'on y lit est d'ailleurs inquiétant pour quiconque s'intéresse à l'économie américaine. Krugman doute que le plan Obama ne soit pas suffisant pour relance l'économie. Un extrait :
  • "For while Mr. Obama got more or less what he asked for, he almost certainly didn’t ask for enough. We’re probably facing the worst slump since the Great Depression. The Congressional Budget Office, not usually given to hyperbole, predicts that over the next three years there will be a $2.9 trillion gap between what the economy could produce and what it will actually produce. And $800 billion, while it sounds like a lot of money, isn’t nearly enough to bridge that chasm."

En bon français, on a peut-être pas encore atteint le fond du baril.

mardi 10 février 2009

Les fiches alimentaires

16 h, hier soir, je passais par l'épicerie de quartier pour acheter quelques produits pour le souper. J'arrive à la caisse et une vieille femme se trouve devant moi dans la file. Un français teinté d'un fort accent italien. La dame demande à la pauvre caissière s'il y a du sucre dans le substitut de café qu'elle achète.

- Non, il n'y a pas de sucre. Il y a de la glucose-fructose, répond l'adolescente.
- Vous êtes sûre que c'est bon, qu'il n'y a pas de sucre?
- Ben, il y a deux grammes de sucre par portion de deux cuillères à thé.
- Je ne le prendrai pas.

Je vous résume l'épisode, car la conversation s'est étendue sur cinq minutes. J'ai été heureux d'apprendre que le glucose n'était pas du sucre. Je n'ai pu m'empêcher de sourire en coin lorsque la caissière a scanné mon yogourt et mes légumes!

jeudi 5 février 2009

Lock-out au Journal de Montréal : le véritable enjeu

Comme bien des internautes, je suis allé voir le site des lock-outés du Journal de Montréal, http://www.ruefrontenac.com/. Comment ai-je trouvé ? Bien. Mille fois mieux que ce que fait Canoe en ce moment avec les textes du JdeM. Mais je crois qu'il y a place à l'amélioration, notamment pour la mise en ligne de topos en temps réel, un peu comme le font Radio-Canada et Cyberpresse. Je donne la chance au coureur. Ça viendra avec le temps. Il ne faut pas se leurrer, ce lock-out sera long et éreintant pour les deux parties.

Pour le moment, les cadres du JdeM tiennent bon, mais permettez-moi de douter de deux points :
  • Ce journal n'est pas mis en page au 4545, rue Frontenac, mais ailleurs au Québec et sûrement en Ontario. De mon expérience personnelle, je vous jure qu'il est difficile de concilier deux beats incompatibles : le pupitre et le reportage. Tu fais un ou l'autre, mais jamais les deux de manière consécutive. De plus, une fine analyse du contenu du journal démontre qu'il n'est pas aussi bien monté qu'à la normale (veuve, césures mal faites, des colonnes qui ne balancent pas). Des gens de pupitre comprendront, mais Monsieur XYZ qui lit le JdeM dans le greasy spoon du coin de la rue, non.
  • Des textes publiés dans le JdeM sont déjà recyclés d'autres publications, parfois sous la signature générique d'Agence QMI. Deux éléments qui amèneront le syndicat à déposer, plus tôt que tard, des plaintes devant la Commission des relations du travail. Reste à étoffer leurs dossiers.

La contribution au Web est le principal enjeu de ce lock-out. Là-dessus, les visions syndicales et patronales divergent. Du côté patronal, on souhaite obtenir un bar ouvert sur la convergence des textes et tout faire circuler à l'intérieur de Canoe, un portail que je déteste notamment pour des raisons d'esthétisme, mais aussi de convivialité. Les salariés veulent d'un site Web du Journal de Montréal où leur contribution sera centrale, un peu comme celle de leurs collègues de Cyberpresse, et non de "posts" qui se retrouveront noyés dans Canoe. Je les comprends.

Pis non, ça ne me tente pas de parler de Martineau. Ça ne donne rien de s'intéresser un tant soit peu à la mouche du coche.

lundi 2 février 2009

Se mêler de ses affaires

Voilà ce que ça donne quand un chroniqueur comme Richard Martineau décide de s'occuper de relations de travail. Ironiquement, il se prétend neutre dans le lock-out qui oppose le Syndicat des travailleurs de l'information du Journal de Montréal au JdeM. C'est un peu la même boulechite qu'il nous sert depuis 20 ans. Il aime toujours s'asseoir entre deux chaises, prendre position d'un bord une semaine donnée et virer capot le mois suivant. Un jour, il ramassera le cul par terre. Croyez-moi, je ne verserai pas une putain de larme. Même de crocrodile.

Une recherche toute simple sur Wikipédia lui aurait évité, une fois de plus, d'écrire des niaiseries.